09 Mars 2022 À 16:21
En voulant être rassembleur derrière l’équipe nationale, le WAC a fini par soulever une polémique dont on se serait bien passé. Le club a raté l’occasion d’être un organe fédérateur autour de l’équipe nationale. En tant qu’institution, le WAC doit mesurer l’impact des mots. Il doit s'adresser aux institutions du même calibre que lui et non à quelques brebis égarées de soi-disant supporters du Raja. Le Raja de Casablanca, pas même ses ultras, n’a jamais appelé à soutenir la RD Congo lors du match de barrage qualificatif pour la Coupe du monde, Qatar 2022, le 29 mars prochain, à part quelques groupuscules, promptement condamnés par les supporters rajaouis. Un tel communiqué n’a pas lieu d’être, puisque tous les Casablancais, wydadis ou rajaouis ou autres, soutiendront le jour venu l’équipe nationale comme un seul homme. Le WAC n’a pas le monopole de la marocanité ni celui du soutien de l’équipe nationale. Cette sortie est malheureusement dictée par une rivalité footballistique stérile qui n’a engendré que des malheurs par le passé, avec des guerres et des batailles de tranchées entre les deux camps. La direction du WAC aurait pu se contenter de s'occuper des affaires de son club et laisser l’équipe nationale en dehors de cette rivalité, puisque les Lions de l’Atlas n’appartiennent ni au WAC ni au Raja ni à aucun autre club, mais à l’ensemble des Marocains. Le football reste un sport et il doit rester dans la sphère de sport. À bon entendeur salut.