15 Mai 2023 À 20:54
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Le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires, Habboub Cherkaoui, a souligné dimanche que le front polisario constitue un défi sécuritaire majeur pour toute la région du Maghreb. Invité à l’émission «Liqa’ Hespress», réalisée par le journal électronique Hespress et diffusée à l’occasion de l’anniversaire des événements terroristes du 16 mai, le responsable sécuritaire a estimé que plusieurs éléments confirmaient cette réalité, notamment l’adhésion de pas moins de 100 éléments de ses membres à des organisations terroristes, ce qui représente une preuve tangible de l’implication du front polisario dans le crime terroriste. «Après la dissolution de Daech et la perte par ce dernier de ses fiefs traditionnels en Irak et en Syrie, le groupe État islamique a déplacé ses activités terroristes vers ses annexes dans la région du Sahel. Mais cette zone connaissait déjà la présence d’autres groupes terroristes, notamment celui d'Al Qaïda au Maghreb islamique et l’organisation de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Cette organisation, créée en 2015, était particulièrement intéressante puisqu’elle a été dirigée par un terroriste qui a commis plusieurs attentats au Bourkina Faso et au Niger et qui n’était autre que Adnane Abu Walid al-Sahraoui, leader du front polisario originaire de Lâayoune et qui a fini par être assassiné par les forces françaises», a souligné M. Cherkaoui.
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