25 Mai 2023 À 09:00
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La BCP est un titre à accumuler selon les recommandations de BMCE Capital Global Research (BKGR). Dans sa dernière mise à jour du «Stock Guide», BKGR note que la bancaire devrait poursuivre le développement de sa vision 2026 ayant pour objectif d’entretenir sa dynamique de croissance et d’appréhender les enjeux et les contraintes du marché. L’action est valorisée au cours cible de 255 DH. Cette recommandation repose notamment sur plusieurs forces relevées chez la Banque Centrale Populaire (BCP).
Les analystes indiquent que le groupe poursuit ses efforts en vue d’accompagner sa clientèle et de consolider son positionnement de 1er collecteur de l’épargne au Maroc. Ses filiales à l’international se portent bien et affichent une amélioration de 2 points de la contribution de la Banque de détail à l'international (BDI) dans le produit net bancaire consolidé à 27%. La banque disposait, en 2021, de ratios réglementaires confortables (Tier 1 de 11,15% et ratio de solvabilité global de 13,37%). La BCP a également un matelas de provisions confortable (PRG de 3,3 milliards de DH et un fonds de soutien de 3,7 milliards en 2022). Et pour finir, la banque n’est pas exposée sur les titres de créances émis qui peuvent réduire l’impact de la hausse du taux directeur sur son coût de refinancement.
BKGR met, par ailleurs, en avant une faiblesse chez la banque. Il s’agit d’un taux du coût du risque historiquement élevé qui s’est établi à 1,6% en 2022 contre une moyenne sectorielle de 1%. Cela dit, plusieurs opportunités se présentent à la banque. D’abord, elle peut bénéficier de la poursuite de l’allègement du coût du risque dans la continuité du redressement des activités post-Covid. L’impact positif de la hausse du taux directeur sur la marge d’intérêt sur le moyen et long terme représente également un atout. Et pour finir, la BCP peut profiter de la bonne tenue de la marge sur commissions portée par l’activité Retail. Toutefois, l’activité de la BCP est menacée notamment par la décélération attendue des crédits bancaires. Et suite à la hausse du taux directeur sur les opérations de marché, la banque devrait connaître une progression limitée de son produit net bancaire cette année. Dernier frein est celui lié aux impacts fiscaux qui peuvent altérer la capacité bénéficiaire sectorielle (contrôles fiscaux et taxe sur les superprofits).
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