01 Septembre 2023 À 16:31
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Le film «Jrada Malha» de Driss Roukhe a remporté le Grand Prix (sirène de Harhoura) de la cinquième édition du Festival international Ciné-plage Harhoura qui a pris fin jeudi soir. «Jrada Malha» raconte, 125 minutes durant, l'histoire de Raniya, une jeune trentenaire, qui vit avec la certitude que son mari la trompe. Chaque soir quand Omar rentre, c'est le même scénario: une bagarre. La jalousie et la peur de Raniya la rendent pratiquement instable. Parmi les acteurs principaux du film, réalisé par Driss Roukhe, qui a co-écrit le scénario avec Adnane Mouhejja, figurent Abderrahim El Meniari, Fatima Zahra Bennacer et Mouna R'miki.
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Le Prix du meilleur scénario de cette cinquième édition est revenu au film «Annatto» de sa réalisatrice Fatima Boubakdy, tandis que le Prix du meilleur rôle féminin a été décroché par l'actrice Jalila Talemsi, pour son rôle dans le film «Poissons rouges». Quant au Prix du meilleur rôle masculin, il a été décerné à l'acteur Mohamed Bouchayet pour son rôle dans le film «Sahari - Slem Wesaa», alors que le Prix du meilleur réalisateur a été attribué au réalisateur Mohamed Fekrane pour son film «Dernier Round».
Dans une déclaration à la MAP, le réalisateur Driss Roukhe a fait part de sa joie de participer et de remporter le Grand Prix lors de cette édition du Festival Ciné-plage Harhoura, exprimant ses remerciements à toute l'équipe technique et artistique du film, et au jury pour avoir apprécié le film et sa profondeur intellectuelle et humaine. Le festival Ciné-plage Harhoura a réussi à créer un spectacle visuel cinématographique dans la région de Harhoura, en réunissant un parterre de réalisateurs et de créateurs cinématographiques marocains.
Dans une déclaration similaire, le président du Festival, Abdelouahed Moujahid, s'est réjoui du succès de la cinquième édition à tous les niveaux, soulignant que «ce festival a été l'occasion d'exprimer notre amour et notre passion pour le cinéma comme un moyen artistique qui nous permet de communiquer et d’interagir de manière innovante et passionnante». Il, par ailleurs, ajouté que les films en compétition et les différentes activités organisées au cours de cette édition «reflètent notre engagement à promouvoir le dialogue culturel et l'échange d'expériences entre les cinéphiles», relevant que le Festival «Ciné-plage Harhoura» offre désormais un rayonnement culturel et artistique et une attractivité touristique à la région». Cette édition s'est distinguée par la projection de films qui traitent de diverses questions sociales et «qui rappellent à quel point l'art est capable de susciter le changement et d'inspirer les masses», a-t-il relevé exprimant ses remerciements à toutes les parties qui ont contribué au succès de Ciné-plage Harhoura, «désormais une vitrine d’expression artistique et de dialogue culturel dans la région». La cérémonie de clôture de la cinquième édition du Festival international du Cinéma de plage, Ciné-plage Harhoura, a été également marquée par un hommage rendu à l'actrice marocaine «Rawiya», de son vrai nom Fatima Harandi, pour sa participation à de nombreux téléfilms et œuvres cinématographiques marocains et internationaux, ainsi que son parcours sur les planches, aux côtés de grands noms du théâtre marocain.
Un hommage a également été rendu à l'actrice sénégalaise Rokhaya Niang, l'une des jeunes actrices les plus en vue de la scène artistique sénégalaise, et qui a participé à de nombreuses œuvres cinématographiques, notamment «Un pas en avant: les dessous de la corruption.» (2011), «Le Prix du pardon» (2001) et «Madame Brouette». La compétition officielle du Festival organisé par l'Association marocaine des Arts sans Frontières (AMAF) du 26 au 31 août à la plage de Sidi Abed a été marquée par la participation des longs métrages «Annatto» de la réalisatrice Fatima Boubakdy, «Sahari – Slem Wesaa» de Moulay Taieb Bouhanana, «Dernier Round» de Mohamed Fekrane, «Coup de Tampon» de Rachid El Ouali, «Jrada Malha» de Driss Roukhe et «Goldfishes» de Abdeslam Kelai, ainsi que «Jabal Moussa» de Driss Lemrini.
Le jury de la compétition officielle, présidé par l’écrivain Hassan Aourid, a été composé du réalisateur Kamal Kamal, de l’actrice Majdouline Idrissi, du réalisateur camerounais Bassek, outre le réalisateur angolais Dom Pedro, la réalisatrice tunisienne Imane Ben Hassine et le critique et scénariste égyptien Waleed Saif. En plus des projections cinématographiques, les jeunes intéressés par le septième art ont eu l'opportunité, lors de cette édition, de participer à un atelier d'écriture de scénario animé par le scénariste égyptien Waleed Saif, un autre atelier de performance dirigé par l'acteur Abdou El Mesnaoui, ainsi qu'une table ronde sur le thème de la «Production Indépendante», organisée par l'AMAF en partenariat avec l'Union des réalisateurs et auteurs marocains.