05 Juin 2023 À 08:55
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Selon le HCP, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume s’est contractée de 12,7% après avoir enregistré un accroissement de 19% l’année précédente. Ceci s’explique par une baisse de la valeur ajoutée de l’agriculture de 12,9% au lieu d’une hausse de 19,5 % et de celle de la pêche de 9,7% au lieu d’une hausse de 9,9% en 2021.
De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire a connu un ralentissement de son taux d’accroissement passant de 7,1% l’année précédente à une baisse de 1,7% en 2022. Ceci a été le résultat de la baisse des valeurs ajoutées :
La valeur ajoutée du secteur tertiaire, par ailleurs, a enregistré un ralentissement de son taux d’accroissement passant de 5,8% l’année précédente à 5,4% en 2022. Elle a été marquée par le ralentissement des activités de:
Et de la hausse de celles :
Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu une hausse de 3% durant l’année 2022 au lieu de 6,3% une année auparavant.
Dans ces conditions, et tenant compte de la hausse de 3,9% des impôts sur les produits nets des subventions, le taux de croissance économique a connu un net ralentissement, passant de 8% en 2021 à 1,3% en 2022.
Aux prix courants, le PIB national a connu une hausse de 4,3% en 2022 dégageant une hausse du niveau général des prix de 3,1% au lieu 2,4% en 2021.
La demande intérieure a baissé de 1,5% au lieu d’une hausse de 8,9% en 2021 contribuant, ainsi, négativement à la croissance économique nationale de 1,7 point au lieu d’une contribution positive de 9,5 points une année auparavant.
C’est ainsi que les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une baisse de 0,7% au lieu d’une augmentation de 6,9%, avec une contribution négative à la croissance de 0,4 point au lieu d’une contribution positive de 4 points.
De son côté, l’investissement brut (formation brute de capital fixe ; variation des stocks et acquisition nette d’objets de valeurs) a connu un recul de son taux d’accroissement en enregistrant une baisse de 6,5% en 2022 contre une hausse de 13,8% en 2021, avec une contribution négative à la croissance de 2 points au lieu d’une contribution positive de 4 points.
La consommation finale des administrations publiques, en revanche, a affiché un ralentissement de son taux d’accroissement passant de 7,2% l’année passée à 3,3% avec une contribution positive à la croissance de 0,6 point au lieu de 1,4 point l’année précédente.
Au niveau des échanges extérieurs de biens et services en volume, aussi bien les exportations que les importations ont enregistré des fortes hausses durant l’année 2022. C’est ainsi que les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 20,4% au lieu de 7,9%, avec une contribution à la croissance de 6,8 points au lieu d’une contribution de 2,4 points une année passée. De leur côté, les importations ont augmenté de 9% au lieu de 10,4%, avec une contribution à la croissance de 3,8 points au lieu d’une contribution 4 points l’année dernière.
Dans ce cadre, les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution positive à la croissance, se situant à 2,9 points au lieu d’une contribution négative de 1,5 point en 2021.
Avec la hausse de 4,3% du PIB aux prix courants au lieu de 10,6% l’année passée et la hausse de 7,5% des revenus nets reçus du reste du monde au lieu de 59,8%, le revenu national brut disponible a connu une croissance en net ralentissement passant de 11,5% en 2021 à 5,4% en 2022 pour se situer à 1436 milliards de DH.
Compte tenu de la hausse de 7,6% de la consommation finale nationale en valeur au lieu de 11% enregistrée une année auparavant, l’épargne nationale s’est située à 26,8% du PIB au lieu de 28,2%.
Avec un niveau d’investissement brut représentant 30,3% du PIB, le besoin de financement de l’économie nationale s’est ainsi aggravé passant de 2,3% du PIB en 2021 à 3,5% en 2022.
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