«Kafila», la caravane culturelle et scientifique prend fin le 8 avril à  Ouarzazate

Le périple de la caravane culturelle et scientifique «Kafila», qui sillonne la vallée du Drâa depuis le 10 mars dernier, touche bientôt à sa fin. Pendant 32 jours, 12 artistes, français et marocains, photographes, réalisateurs, plasticiens, poètes, dessinateurs et performeurs, ont marché ensemble au sein de cette résidence artistique et écologique, à la découverte de la richesse des territoires de la région du Drâa et de son patrimoine matériel et immatériel.

Ce projet est organisé par l’Institut français du Maroc, l’Alliance française d’Ouarzazate et Désert et Montagne. Pendant un mois, cette résidence itinérante aura permis de réactiver les routes nomades empruntées autrefois pour faire circuler le savoir et la culture, échanger et se rencontrer. «Tout au long du parcours, en fonction des sites traversés, des interventions et des conférences scientifiques ont été organisées en lien avec les associations, les chercheurs et tous ceux qui animent cet écosystème environnemental si précieux et fragile», indique un communiqué de l’Institut français.

Les 12 artistes participant à cette aventure arriveront, le samedi 8 avril, à la Casbah Taourirt, lieu historique de l’arrivée des caravanes. C’est là que leur marche de 32 jours prendra fin et qu’ils quitteront l’aventure de la caravane. À 20 h 45, une discussion avec eux sera organisée au Centre de conservation et de réhabilitation du patrimoine architectural atlasique et subatlasique (CERKAS). En présence des associations de la région et des partenaires culturels et scientifiques du projet, les artistes seront invités à partager leur expérience et présenter le fruit de leurs travaux de recherches engagés pendant la résidence.

Enfin, deux concerts sont programmés à 22 h 30 pour un moment festif au pied de la Casbah Taourirt. Les huit musiciens de Folk Spirit conjugueront instruments traditionnels et rythmes modernes. Leurs chansons sont inspirées des expériences du quotidien par des sonorités qui leur sont propres, une fusion de folk et de gnawa qui transporte. Le groupe de musique alternative Jubantouja animera le deuxième concert. Fondé en 2016 à Azilal, ce groupe s’inspire de la musique traditionnelle locale et la présente sous un nouveau jour, dans un mélange de Pop Rock et d’Indie Folk.