15 Juin 2023 À 17:33
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Le Maroc s’apprête à accueillir les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international du 9 au 15 octobre 2023, marquant ainsi le retour de cette grande manifestation sur le continent africain, 50 ans après sa tenue au Kenya. Près de 14.000 participants de haut niveau sont attendus pour prendre part à cet événement grandiose, dont les ministres de l’Économie et des finances et les gouverneurs de Banques centrales des 189 pays membres, ainsi que les représentants de la société civile, du secteur privé, des médias internationaux et du monde académique.
Le choix du Maroc pour abriter cette grand-messe économique n’est pas fortuit. Selon le porte-parole de la Banque mondiale, David Theis, qui intervenait jeudi dans le cadre d’un atelier Média pour communiquer sur les préparatifs, le Royaume a été désigné vu son expérience réussie en termes d’organisation plusieurs événements internationaux. «Le Maroc a déjà abrité des événements de haut niveau et a montré sa capacité à bien organiser des manifestations d’ordre international», souligne-il.
D’après le même intervenant, la tenue de ces assemblées annuelles contribuera à faire rayonner le Royaume sur le plan mondial et fera drainer un nombre important de touristes, rappelant que la tenue des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Bali en Indonésie avait permis d’attirer pas moins de 10.000 touristes. Sur un autre registre, évoquant les thématiques qui seront abordées, M. Theis a indiqué qu’elles concernent les questions d’intérêt général et les évolutions enregistrées dans le monde ainsi que l’évolution de la Banque mondiale elle-même en tant que structure de financement du développement et de l’économie en tenant compte des défis qui se posent actuellement, notamment les changements climatiques. Sur ce volet justement, indique le porte-parole de la Banque mondiale, une réunion des actionnaires s’est tenue lors du printemps dernier pour fixer les changements nécessaires pour lutter contre ce fléau. Dans ce sens, il a été décidé de mobiliser 50 milliards de dollars à cette fin.
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