31 Août 2023 À 11:00
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Le réalisateur congolais David-Pierre Fila, a souligné, mardi à Rabat, la nécessité de conjuguer les efforts des pays africains en vue de présenter et promouvoir de manière optimale les produits cinématographiques africains à travers le monde. Lors d'une Master Class tenue dans le cadre des activités de la cinquième édition du Festival international Ciné-plage Harhoura, M. Fila a mis en avant l’importance de créer des partenariats et des conventions entre les pays africains, dans le but de réaliser des productions cinématographiques communes, de porter la voix du continent et de faire valoir les messages transmis sur l’Afrique.
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Dans une déclaration à la MAP, il a relevé que la multiplication des accords dans le domaine du cinéma entre les pays permettrait à l'industrie cinématographique du continent africain de transcender les frontières nationales pour devenir plus globale, soulignant que les cinéastes africains se doivent de montrer la diversité culturelle, sociale, ethnique et linguistique, qui met en lumière la singularité du continent dans le monde. Le continent africain, avec ses paysages époustouflants et sa diversité ethnique et civilisationnelle, est devenu une destination pour les plus grands cinéastes du monde entier, a-t-il poursuivi, exprimant sa joie de participer à l’édition actuelle du festival, et d’être présent au Maroc, pays considéré comme un phare qui illumine le continent africain.
Cet atelier cinéma a été l'occasion de s'arrêter sur le riche parcours artistique du réalisateur congolais, ainsi que de mettre en exergue les défis auxquels sont confrontés les cinéastes africains, afin de faire progresser la production cinématographique du continent. Les longs métrages en compétition officielle du Festival sont «Annatto» de la réalisatrice Fatima Boubakdy, «Sahari - Slem Wesaa» de Moulay Taieb Bouhanana, «Dernier Round» de Mohamed Fekrane, «Coup de Tampon» de Rachid El Ouali, «Jrada Malha» de Driss Roukhe et «Goldfishes» de Abdeslam Kelai, ainsi que «Jabal Moussa» de Driss Lemrini.
Ces longs-métrages se disputeront pour décrocher les cinq prix du Festival, à savoir le Grand Prix (Sirène de Harhoura), le Prix du meilleur scénario et du meilleur rôle féminin et masculin, outre le Prix du meilleur réalisateur. Le jury de la compétition officielle, présidé par l’écrivain Hassan Aourid, se compose du réalisateur Kamal Kamal, de l’actrice Majdouline Idrissi, du réalisateur camerounais Bassek, outre le réalisateur angolais Dom Pedro, la réalisatrice tunisienne Imane Ben Hassine et le critique et scénariste égyptien Waleed Saif.