12 Février 2023 À 15:31
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Plus qu’un retour des champions, la 47e édition du Trophée Hassan II et la 26e édition de la Coupe Lalla Meryem a été un retour gagnant après trois ans d’interruption en raison de la pandémie de la Covid-19. Pendant six jours (du 6 au 11 février), les légendes du circuit PGA Champions Tour et les stars du Ladies European Tour se sont affrontées sur les mythiques parcours rouge et bleu du Royal Golf Dar Es Salam, offrant au passage un beau spectacle aux amoureux de golf au Maroc et à l’étrangers.
Dans le Trophée Hassan II, c’est le Canadien Stephen Ames qui a dominé les débats grâce à une carte de 9 coups sous le par. Une première victoire pour le golfeur de 58 ans au Maroc, lui qui avait participé au Trophée Hassan II il y plus de 30 ans. Dans la deuxième place au classement, on retrouve l’Australien Mark Hensby qui a rendu une carte de 4 coups sous le par, tandis que la troisième place est revenue à un autre Australien, Richard Green, avec un score de -3.r>Dans la Coupe Lalla Meryem, la victoire est revenue à la Suédoise Maja Stark, qui a rendu une carte de 12 coups sous le par, signant ainsi un sixième titre sur le circuit européen à son palmarès. La deuxième place, elle, a été décrochée par sa compatriote Linn Grant (-8), tandis que l’Indienne Aditi Ashok a terminé troisième avec un score de -7.
En plus de la participation historique de sept golfeuses marocaines lors de la 26e édition du Trophée Hassan II, un nouveau record a été battu cette année, avec le passage du cut par trois joueuses marocaines. En effet, Inès Laklalech, Maha Haddioui et la jeune Sofia Cherif Essakali ont réussi à se hisser au tour final du tournoi. Inès Laklalech a nettement amélioré son score pour terminer le deuxième tour à la 40e place avec un score de 74 coups (+5 au total). Elle a été rejointe par la vétérane Maha Haddioui, et la jeune sensation du tournoi Sofia Cherif Essakali qui, âgée de 13 ans seulement, a passé le cut pour sa première participation à un événement du Tour européen féminin. Un autre record.
«C’est fantastique de gagner ici au Maroc. Quand j’avais 20 ans, j’ai raté la victoire sur le tournoi, j’avais terminé second, mais en 2023 je suis revenu et j'ai gagné. C’est très satisfaisant. Gagner le Trophée est quelque chose de spécial pour moi, car c’est la deuxième fois que le PGA Champions Tour fait son retour sur le Trophée. L’un des obstacles les plus consistants lors de la compétition a été la difficulté du parcours, mais à part cela, tout était parfait. C’est un événement similaire à ceux qu’on joue aux États-Unis.»
«C’est génial de gagner ici. Le parcours est difficile, mais agréable. Je suis contente d’avoir pu garder mon niveau élevé pour développer mon jeu et ne pas tomber dans le stress. Le parcours ici est plus intéressant que ceux où on a l’habitude de jouer, car il y a beaucoup de détails à assimiler. Parmi les difficultés auxquelles j'ai été confrontée sur le parcours, ce sont les greens qui sont un peu délicats, car le balle ne roule pas sereinement dessus, mais avec l’aide de mon caddie, les choses se sont bien déroulées.»
Comment jugez-vous votre prestation lors de cette édition ?r>Je suis très contente de ma semaine, j’ai bien joué. Il y avait beaucoup de personnes qui me suivaient, donc j’avais énormément de pression, d’ailleurs, j’ai pas mal évolué sous la pression. Du coup, c’est une bonne expérience pour moi et je suis contente de ma prestation. Mon attention s’est surtout portée sur fait de jouer coup sur coup et ne surtout pas penser à qui sont mes adversaires.
La présence de six autres golfeuses marocaines dans le tournoi vous a-t-elle apporté de la motivation ?r>Oui exactement, elles sont très gentilles, on était dans le même hôtel, du coup, nous avons passé beaucoup de temps ensemble et on a parlé de nos journées dans le tournoi. J’ai énormément appris d’elles.
Quels sont vos objectifs à long terme ?r>D’abord, je participe à un tournoi dans les prochains jours aux États-Unis, après, pour le long terme, je souhaiterais poursuivre ma scolarité dans le collège de golf aux États-Unis, ensuite, quand je serai un peu plus grande, je voudrais poursuivre à l’Université de Stanford et après ça j’ambitionne de rejoindre le circuit LPGA.r>