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Affaire Boukhari : la liberté provisoire refusée au prévenu

La Cour d'appel de Casablanca a rejeté hier matin la demande de liberté provisoire en faveur d'Ahmed Boukhari. Rappelons que le prévenu était condamné par la première juridiction à un an de prison ferme, et à verser diverses amendes judiciaires et dédomma

20 Septembre 2001 À 22:42

Après cette condam110n, le 28 août dernier, Ahmed Boukhari, l'ex-agent des services spéciaux qui s'était distingué par des révélations "fracassantes” sur la disparition de Mehdi Ben Barka, a interjeté appel.
Le mardi dernier, devant la Chambre correctionnelle près la Cour d'appel de Casablanca, présidée par M. Jalal, Ahmed Boukhari a comparu. Il fut auditionné par le président à propos du chef d'inculpation d'émission de chèques sans provision, au total quatre chèques d'un montant global de 190.000 DH. Comme devant le tribunal de 1ère instance, le prévenu a crié son innocence, indiquant que deux de ces quatre chèques (150.000 DH) lui avaient valu une condam110n en 1998.
Lors des débats de forme, Me Abderrahim El Jamaï a plaidé dans ce sens et a soulevé diverses entraves auxquelles il avait dû faire face pour recueillir les pièces à conviction, attestant de la bonne foi de son assisté. Il a de nouveau évoqué la dissimulation de certaines pièces du dossier, prouvant que son client avait été condamné en 1998 pour deux chèques encore en litige.
Ce qui n'était pas de l'avis du représentant du ministère public, M. Zennouri pour qui toute la lumière sur cette affaire sera faite et que les droits de chaque partie seront préservés.
Avant la levée de l'audience, Me El Jamaï a présenté une requête de forme pour l'élargissement de Boukhari, demandant sa mise en liberté provisoire. Requête qui fut mise en délibéré et rejetée hier par la Cour.
Le procès, avec les débats de fond, reprendra mardi prochain.
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