MAP
01 Décembre 2001
À 17:09
Il a fallu que plusieurs instances publiques interviennent pour que les autorités marocaines puissent ouvrir leur consulat à Almeria (Sud-Est de l'Espagne), avec un an de retard, écrit l'hebdomadaire "Madrilene Cambio 16”, dans sa livraison de cette semaine.
Le journal rappelle qu'un juge d'instruction du tribunal d'Almeria, le sous-délégué du gouvernement andalou et le défenseur du peuple andalou ont qualifié de raciste et de discriminatoire la tentative des habitants de cette ville côtière de l'Andalousie de s'opposer à l'ouverture de ce consulat. Les habitants affirment pour leur part qu'ils ne se considèrent pas racistes et qu'ils estiment simplement que leur quartier n'est pas préparé pour abriter un consulat, note la revue.
Cambio 16 relève que trois agents de la police espagnole ont été interpellés pour leur participation à une mobilisation illégale contre l'ouverture du consulat marocain. Après un échange d'accusations entre les différentes administrations espagnoles quant aux compétences en la matière, le sous-délégué du gouvernement a, finalement, tranché en affirmant que le consulat du Maroc pourra être installé dans la zone que choisissent les autorités marocaines, ajoute le journal.