Le duo destructeur : le tabagisme passif et l'asthme
Le tabagisme passif sur le lieu du travail est as116ié, de manière significative, à tous les types de symptômes respiratoires et à l'asthme, révèle une étude à paraître, samedi, dans la revue médicale britannique «The lancet».
Cette étude européenne montre que le tabagisme passif sur le lieu du travail est fréquent mais que son ampleur est variable selon les pays. Les individus exposés au tabagisme passif sont plus enclins à présenter des symptômes respiratoires et une réactivité bronchique accrue, précise cette étude réalisée conjointement dans 16 pays et ayant porté sur 7.882 adultes qui n'avaient jamais fumé. Un entretien structuré avec chaque participant a permis de recueillir des informations sur l'exposition au tabac, l'asthme, les rhinites allergiques et les symptômes respiratoires en général.
Dans un article qui détaille les résultats de cette étude, le Dr Christer Janson (Suède) et ses confrères rapportent que plus de 50 % des participants étaient régulièrement exposés à la fumée de tabac. L'étude fait état par ailleurs de l'existence de disparités très significatives entre les pays puisque la prévalante du tabagisme passif sur le lieu du travail allait de 2,5 % à Uppsala en Suède à 53,8 % à Galdakao en Espagne. D'une façon générale, souligne l'étude, le tabagisme passif était significativement as116ié à une sensation d'oppression sur la poitrine pendant la nuit, à un essoufflement nocturne ou après un exercice et à une augmentation de la réactivité bronchique.