LE MATIN
30 Septembre 2001
À 20:08
M. Peres, cité par le journal, s'est élevé contre ce projet. «Supposons que nous le liquidions, que se passera-t-il après ? A sa place nous aurions affaire au Hamas, au Jihad islamique et au Hezbollah», trois mouvements radicaux, a-t-il déclaré au quotidien. «Arafat reconnaît l'existence d'Israël, il veut parler avec nous et être accepté par l'Occident, alors que les autres (les Islamistes) voudraient créer un seul pays qui irait de l'Irak à la Méditerranée», a ajouté M. Peres.
111rogé par la radio militaire sur cette controverse, la vice-ministre de la Défense, Dalia Rabin-Philosph, s'est refusée à confirmer ou démentir les accusations de M. Peres.
«Une telle discussion ne peut que nous porter préjudice», s'est-elle bornée à dire.