Pourquoi cette incapacité des FAR ?
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le Stade Marocain est actuellement le porte-drapeau du football de la capitale. Ni les FAR, et encore moins le FUS, n'arrivent à carburer ou encore à stopper le trend baissier.
En effet, l'équipe militaire est toujours incapable de retrouver son rythe et son inspiration. Et pourtant, pris individuellement, l'effectif est d'une qualité qui n'a rien à envier à la concurrence. Mais les prestations livrées sont d'une telle modeste, ce qui pose plus d'un point d'interrogation.
Que manquerait-il aux FAR ? Rien sur le plan matériel. Rien sur le plan de l'infrastructure. Rien sur le plan du soutien populaire. Rien sur le plan du potentiel humain. Rien sur le plan de l'encadrement.
Autant de «Rien» qui devrait en principe placer l'équipe militaire parmi les leaders, pour ne pas dire comme leader de notre championnats. Mais ces «Rien» ne signifient en fait...rien eu égard aux résultats obtenus.
Après la lourde défaite at home face au WAC (0-3), dimanche dernier, l'entraîneur Alain Giresse expliquait qu'il n'arrivait pas à comprendre le manque d'efficacité dans le jeu de ses poulains (! ?).
Cela voudrait-il dire que son effectif n'est pas compétitif ? Ou encore qu'il n'a pas eu le temps pour le rendre efficace ? De quelle efficacité parle Alain Giresse ?
Sans doute que le coach militaire s'est heurté à une réalité autre que celle qu'il s'imaginait. Il a enfin une idée claire de notre football qu'il ne connaissent qu'à travers l'image reluisante miroitée par notre team 110nal. Aussi, croyait-il probablement que notre championnat est aussi évolué en terme de prestation que notre sélection. Et par conséquent, il aurait appliqué une approche professionnelle dans un contexte qui ne l'est pas. En tout cas, personne n'arrive à comprendre cette incapacité alors qu'on dispose d'un Bakkouch, un Regadi, un Khoubach, un Bouab et autres éléments d'une valeur intrinsèque irréprochable. Et si Ouchla était encore parmi l'effectif, il aurait lâché son fameux alibi que le terrain est...hanté.
Comme quoi, le mal de l'équipe des FAR reste encore une énigme.
Tous les entraîneurs qui s'étaient relayés à son chevet, depuis une décennie, n'ont pu mettre le doigt sur ce mal. Ce qui est tout de même bizarre.