Proche-Orient : la paix selon les résolutions 242 et 338
Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a assuré la Syrie de l'intention de Washington de «travailler pour une paix globale (au Proche-Orient) basée sur les résolution 242 et 338 du Conseil de sécurité des 110ns unies», a rapporté l'agence offici
Dans une lettre reçue jeudi par le ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk al-Chareh, M. Powell a affirmé, selon SANA, que son pays «oeuvre à une paix globale dans la région, basée sur les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité et les termes de référence de Madrid», où s'était tenue, en 1991, la conférence de paix israélo-arabe.
Les Etats-Unis «comptent sur les efforts constructifs de la Syrie pour relancer les négociations de paix», a ajouté M. Powell, selon l'agence.
Il a également «félicité» M. Chareh pour l'élection de la Syrie comme membre non-permanent au Conseil de sécurité, le 8 octobre, et «exprimé le désir des Etats-Unis de coopérer avec la Syrie dans le cadre de l'ONU, afin de renforcer la sécurité et la stabilité dans le monde».
Les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité de l'ONU appellent au retrait israélien des («de» selon la version anglaise) territoires occupés en 1967, parmi lesquels figure le plateau syrien du Golan.
La Syrie avait appelé le 6 octobre à une reprise des négociations avec Israël, gelées depuis janvier 2000.
Damas exige pour les reprendre qu'Israël reconnaisse son droit à récupérer l'ensemble du Golan.
La situation au Proche-Orient provoque «un profond sentiment d'injustice» dans le monde arabe et «nous faisons ce que nous pouvons pour relancer le processus de paix», a , pour sa part, déclaré jeudi le Premier ministre Tony Blair.
«Nous savons aussi qu'il y a un profond sentiment d'injustice en bien des endroits du monde arabe en ce qui concerne la situation au Proche-Orient», a déclaré le Premier ministre lors d'une 111vention dans le cadre d'une conférence de presse pour la presse arabe.
«Nous faisons ce que nous pouvons pour relancer le processus de paix», a-t-il ajouté en appelant une nouvelle fois les parties en conflit «à la retenue».
«La mort d'une jeune fille (palestinienne) montre la nécessité absolue de faire preuve de retenue», a-t-il dit.
Une lycéenne palestinienne a été tuée et trois autres blessées jeudi par des tirs de chars israéliens sur une école de la ville palestinienne de Jénine.