S.A. le Prince Turki Ben Soltane Ben Abdelaziz reçoit le directeur général de l'Agence Maghreb Arabe Presse

Au cours de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de M. Mohamed Ali Al Khadir, directeur général de l'Agence Saoudienne de Presse (SPA), le Prince Turki s'est félicité des relations qui lient les deux pays dans tous les domaines, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI et du serviteur des Lieux Saints, S.M. le Roi Fahd Ibn Abdelaziz.
Le Prince Turki a affirmé que l'intensification des visites des délégations et l'échange d'expertises donneront un nouvel élan aux relations bilatérales.
Il a, également, mis en exergue l'importance du travail accompli par les agences arabes de presse pour le renforcement de la coopération médiatique arabe, exaltant la tâche remplie par les agences MAP et SPA qui assurent la couverture des événements tant sur le plan 110nal qu'international.
La MAP et SPA fonctionnent de la façon la plus convenable, mais on aspire à ce que leur travail soit plus développé pour renforcer l'action arabe commune en matière de l'information, a-t-il dit.
Le Prince a formé le vœu que les agences de presse arabes bénéficient des nouvelles technologies d'information afin de renforcer leur action et de développer leur capacité médiatique et technique pour réussir convenablement leur mission.
Les agences arabes de presse doivent développer leurs capacités de manière à les porter à la hauteur des défis auxquels elles font face dans la situation actuelle, a affirmé le directeur général de l'agence Maghreb arabe presse (MAP), M. Mohamed Yassine Mansouri.
Dans un entretien au quotidien qatari «Asharq», en marge de la 29ème assemblée de la Fédération des agences arabes de presse (FANA), tenue à Doha, M. Mansouri a souligné que les agences, à l'instar des autres médias arabes, sont confrontées aux défis de la mondialisation et de la technologie qui imposent à chacune d'elles l'obligation de disposer des nouvelles technologies afin de pouvoir accompagner le flot de nouveautés qui investissent l'espace médiatique international. Il leur appartient aussi de maîtriser leurs performances quant a l'objectivité et à la rigueur de l'information et à la célérité dans sa diffusion, afin que leurs prestations soient profitables pour tous, a-t-il ajouté.
M. Mansouri a indiqué que l'œuvre accomplie par la FANA, sous sa présidence durant les deux dernières années, peut être enrichie davantage après la réalisation de nombreux programmes et activités, en collaboration avec le secrétariat général de la fédération, pour élargir son espace d'audience et son rayonnement au-delà des frontières arabes.
Evoquant les points de faiblesse dans l'œuvre de la fédération et les difficultés qu'éprouvent les agences arabes à s'élever au niveau des établissements inter110naux de même type, M. Mansouri a expliqué qu'on ne peut mettre les carences sur le compte de l'élément humain, dans la mesure où la différence réside dans les moyens matériels.
Les agences étrangères ne diffèrent de leurs homologues arabes que par le fait qu'elles disposent de grands moyens matériels et de vastes réseaux de correspondants, grâce auxquels elles sont en mesure de couvrir les différentes régions du monde et d'être aux premières loges des événements.
M. Mansouri a estimé que les agences arabes ne peuvent rivaliser avec les grandes agences internationales et que, pour elles, l'essentiel est de diffuser une information arabe avec les paramètres d'objectivité requise, sachant que le message et le discours arabes sont souvent altérés par certains médias inter110naux. La responsabilité de veiller à la diffusion du véritable message de la civilisation arabo-islamique nous incombe tous, notamment après les derniers événements survenus sur la scène internationale, a déclaré M. Mohamed Yassine Mansouri.
Interrogé sur la forte présence de l'information officielle dans les services de plusieurs agences arabes, un fait qui, selon «Asharq», limiterait leur rayonnement et leur indépendance, le directeur général de l'agence MAP a affirmé qu'il s'agit la d'un constat totalement erroné, étant donné que ces agences diffusent les informations officielles et non-officielles et que la problématique réside plutôt dans la manière de traiter et de présenter l'information et non dans sa diffusion, car, a-t-il noté, les agences ne sont pas le porte-parole officiel des gouvernements qui disposent de leurs propres canaux.