Une nécessité impérieuse dictée par les enjeux du 3ème millénaire

M. Youssoufi, qui présidait mercredi à Rabat les travaux du comité ministériel permanent de la recherche scientifique et du développement technologique, a fait savoir que cette ambition implique d'augmenter le soutien financier réservé actuellement au secteur de la recherche scientifique, dont le taux est passé de 0,3 % à 0,7 % du produit intérieur brut durant la période allant de 1998 à 2001.
Le Premier ministre a rappelé que le gouvernement s'est engagé dans sa déclaration devant le Parlement à œuvrer au renforcement et la dynamisation des structures de recherche scientifique et à leur fournir les ressources humaines et matérielles nécessaires dans la perspective de la rationalisation, l'unification et l'harmonisation afin que ses résultats soient investis dans le développement durable du pays qui, a-t-il dit, dispose de compétences et d'experts scientifiques de haut niveau.
Ce comité ministériel est appelé à élaborer une stratégie de recherche scientifique et technique et à assurer un suivi de ses activités au niveau des instituts et établissements publics, outre la contribution à la définition des plans d'action des commissions issues du comité permanent.
L'importance de ce comité, a dit M. Youssoufi, réside dans le fait qu'il est appelé à proposer au gouvernement des projets à caractère prioritaire pour leur financement, outre de veiller à la mise en œuvre des programmes du gouvernement en matière de recherche scientifique.
De ce fait, il est naturel, a indiqué le Premier ministre, que l'ordre du jour de cette réunion aborde l'examen des plus importantes questions et aspects relatifs à la recherche scientifique, notamment la fixation des priorités et l'adoption d'un mode d'évaluation global du système de recherche scientifique 110nal, outre l'examen de la problématique de la coordi110n entre les instances chargées de définir les orientations générales de la politique 110nale, notamment les secteurs de l'eau, de la météorologie, l'agriculture et l'électricité, dont l'impact est direct sur l'économie 110nale.

Entretien

Par ailleure le Premier ministre, M. Abderrahmane Youssoufi, s'est entretenu, mardi à Rabat, avec M. William Burns, secrétaire d'Etat américain adjoint pour le Proche-Orient.
M. Youssoufi a déclaré à la presse que ses entretiens avec le responsable américain ont porté sur deux questions: le terrorisme international et le dossier du Moyen-Orient.
Le Premier ministre a, d'autre part, démenti que le Maroc ait été sollicité pour l'envoi d'un contingent pour une force internationale en Afghanistan.
Les deux responsables ont, en outre, échangé des points de vue sur les excellentes relations politiques maroco-américaines et émis l'espoir de voir s'approfondir davantage l'amitié et la coopération entre les deux peuples.
Les entretiens se sont déroulés en présence de Mme Margaret Tutwiler, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc.
M. Burns est arrivé mardi matin à Casablanca dans le cadre d'une tournée qui l'a déjà mené en Algérie et en Tunisie.
Il a eu le même jour un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Mohamed Benaïssa sur les relations bilatérales et les moyens à même de les renforcer davantage, particulièrement dans les domaines économique, politique et culturel.
L'entretien avec M. Benaïssa a également porté sur la situation au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et sur les derniers développements en Afghanistan.
D'autre part le ministre de l'Intérieur, M. Driss Jettou a eu mercredi à Rabat, un entretien avec M. William Burns, secrétaire d'Etat adjoint chargé des Affaires du Moyen-Orient. Les entretiens ont porté sur les questions d'intérêt commun, les liens séculaires d'amitié et de coopération entre le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d'Amérique et les moyens à mettre en œuvre pour leur renforcement sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, et du Président Georges W. Bush.
Se félicitant de la qualité des relations d'amitié et de coopération entre les deux pays, MM. Jettou et Burns ont exprimé leur ferme attachement aux principes fondamentaux de liberté, de paix, de sécurité et de coopération comme principes de base devant régir les relations internationales.