Association des anciens arbitres de Marrakech: contribuer à la relève

C'est dire que tour à tour au micro et face à l'écran des diapositives les thèmes présentés et discutés savamment ont été d'une grande nécessité pour les sportifs présents et les jeunes arbitres. Autrement dit, il forgera leur personnalité tout en intégrant la dimension éducative basée sur des conseils en prévention médicale comme la pratique sportive et ses inconvénients sur les articulations en général et les ménisques en particulier, puis la violence sportive et son positionnement juridique et le développement de la loi 12 (règlements de l'arbitre) présentée par M. Naciri et commentée par M. Hadqa.
Ce qui adoucira cette vie sportive devenue intenable ces derniers temps ou l'équilibre est grand écart entre la théorie et ceux qui devaient l'appliquer. Certes, l'amphithéâtre de la grande école HEEC, par ce à grand nombre des présents a été soulagé par les débats ouverts et significatifs à ce gisement de compétence, utiles pour contribuer à l'émergence du corps arbitral. Même le pourquoi et le comment des désignations, des sanctions et le système du fonctionnement (CCA) ont été éclairci.
En ces conditions réunies, cette joyeuse tablée a affirmé cette ambition, somme toute louable, de contribution et de la manière la plus concrète qui soit. A la fin, le soulagement était visible, les mécontents ont vite compris que ce n'est que de la discussion que la lumière peut jaillir. Ainsi, ladite association peut et devait apporter du tonus à la CRA sud d'abord et à la CCA ensuite. L'exemple y était en admirant la remise d'une médaille de mérite à l'ex-sifflet international Hadj Mohamed Souidi par l'association. Et au rythme de la daqqa marrakchia, ces retrouvailles prirent fin avec des accolades de part et d'autres et un au revoir prometteur où l'arbitrage se retrouvera à nos yeux pour faire mentir ceux qui ont prévu sa totale perte. Ces quatre heures de débats constructif dans la plus part du temps, ne peuvent qu'inciter l'ensemble de la famille sportive à avoir bon dos pour hisser le sifflet national au premier rang mondial et ce n'est pas impossible quant M. Belqola l'a confirmé lors de la finale de la Coupe du monde 1998 en France. Souhaitons lui bon rétablissement et longue vie.