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Aux sources de la musique arabo-andalouse et soufie

Les musiques classique, arabo-andalouse et soufie, qui occupent une place non négligeable dans les programmes de différentes manifestations culturelles et artistiques en Tunisie, ont relancé les débats sur la genèse et la richesse de ce patrimoine et

30 Novembre 2002 À 16:44

Musicologues et chercheurs livrent leurs impressions et racontent, de mémoire, leur vécu et leurs expériences.
L'apport des figures de proue, les œuvres musicales, les sources écrites et orales reviennent dans leurs conversations, interviews ou déclarations à la presse.
Tout un chacun y met du sien pour faire connaître ce genre d'art et le vulgariser auprès du public et surtout des jeunes.
Des artistes de différents horizons se sont produits dans le cadre du Festival de la Médina et d'autres manifestations en Tunisie, dont la cantatrice marocaine Zoubeida Idrissi, le groupe de musique andalouse de Tanger conduit par Omar Lamtioui et le groupe marocain Weshm.
Ce dernier interprète les poètes Niffari (surnommé l'errant), Hallaj (mystique musulman) et Adonis (l'un des chefs de file de la poésie arabe contemporaine).
Pour le quotidien tunisien Le Renouveau, Weshm est une expérience musicale extatique inédite dans le monde arabe dans la mesure où elle rejoint les expressions de la musique et de la danse soufies. Elle est aussi un engagement sans faille pour la cause humaine avec en prime ce cri de la terre dédié à chaque enfant palestinien, ajoute-t-il.
Le journal a estimé également que Zoubeida Idrissi a revisité les chants arabo-andalous du Maroc avec une approche inédite.
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