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Brahim El Alami: chantre de l'authenticité

Fils de Casablanca où il est né en 1930, Brahim El Alami, après des études auprès de certains maîtres du Malhoune et de la musique andalouse, trouve sa vocation artistique, lui qui a hérité de ses parents et grands-parents, une partie de cette vocation. E

26 Avril 2002 À 19:10

Si Brahim est mort, mais son œuvre demeure et va demeurer dans le livre d'or de la chanson marocaine moderne, pour sa contribution exceptionnelle depuis plus d'un demi-siècle.
Né en 1930, à Casablanca, dans l'ancienne Médina, Brahim El Alami vivra quelques années plus tard dans la Nouvelle Madina où sa silhouette familière d'artiste modeste allait s'affirmer, avec le temps. Déjà, dans les années 50, Brahim El Alami se lançait dans le bain de la chanson populaire et se distinguait parmi l'élite de l'époque : Ahmed El Beïdaoui, Maâti El Beidaoui, Mohamed Mezgeldi, Ahmed Jabrane, Mohamed Fouiteh, Driss Ouakouakou, Abdelwahab Agoumi, Mohamed Ben Abdeslem, Abdelkader Rachidi, Maâti Belkacem, Abbas Al Khayati et d'autres.
Le cachet de l'authenticité

Le style populaire, inscrit dans la modernité du temps, se révélait cohérent avec sa personnalité et son environnement social.
Et ce n'est pas par hasard qu'il vantait Nzaha dans sa célèbre chanson «Mahla Ifrane» où l'harmonie entre paroles, composition, rythme et interprétation ont fait de l'œuvre un «tube» inscrit au Hit Parade du répertoire de Brahim El Alami.
Au fil des ans, d'autres compositions, au cachet typique, faisant ressortir l'originalité de la musique marocaine moderne, indépendante de l'influence du Moyen-Orient, allaient rehausser la popularité de l'artiste : «Khallini Baïd», «Yali Sourtak», «Allah Issamhak», «Ya Sakhi Biya» «Charlat Bali Oumchat», «Doub ya Kalbi Doub», «Hada Chahal» et «Ghadbane», entre autres. Le mouvement des rénovateurs ou réformateurs s'est distingué déjà dans les années 50.
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