LE MATIN
27 Septembre 2002
À 18:57
La délégation marocaine a quitté jeudi matin l'aéroport Mohammed V et n'est arrivée sur les lieux de la rencontre que vendredi en début d'après-midi. Autant dire que le match étant programmé samedi après-midi, il n'y a pas eu de galop de dernier entraînement. Ce qui n'est pas sans inquiéter quelque peu le staff technique de la sélection nationale qui explique par la voix autorisée de son entraîneur Fethi Jamal : « Quand on s'engage dans les joutes du football africain, il faut en accepter toutes les conditions et les contraintes car d'aucuns tenant compte du déficit des liaisons aériennes cherchent à déstabiliser l'adversaire. D'où les longs voyages par étapes pour arriver fatigués et énervés». Mais cela, ajoute-t-il, n'altérera en rien la volonté, la détermination et la motivation de tous les joueurs qui entendent gérer au mieux la première manche de leur confrontation avec le Nigeria.
«L'enjeu est terrible, affirme Fethi Jamal, car il s'agit là du dernier match de ces éliminatoires de la CAN 2004 et, en plus de la qualification à cette compétition qui se déroulera au Burkina Faso, il y a une place à gagner pour le Mondial juniors de 2004 qui aura lieu aux Emirats Arabes Unis. C'est une chance unique pour participer à une Coupe du monde». Faut-il rappeler que la sélection marocaine juniors a pris part à une seule édition dans cette catégorie - c'était en 1976 en Tunisie - au moment de la création de cette épreuve par la FIFA et, depuis cette date, ce ne furent qu'éliminations retentissantes. C'est dire si le football national trouve là une belle occasion de redorer son blason en étant présent au plus grand rassemblement planétaire des juniors car jusqu'à présent l'Afrique était représentée surtout par le Ghana et le Nigeria.