Spécial Marche verte

Cyber-info: statistiques scolaires sur Menara

Le portail Internet www.menara.ma, géré par la société Casanet S.A., filiale du groupe Maroc Telecom, poursuit son partenariat avec le ministère de l'Education nationale.
>Menara met en ligne depuis vendredi 6 septembre 2002, à la disposition de tous l

11 Septembre 2002 À 18:33

Ces statistiques permettent ainsi d'établir un état des lieux très précis de la situation de l'enseignement au Maroc avec des données chiffrées sur l'enseignement privé et public primaire, collégiale, secondaire et la formation des cadres. Grâce à ces statistiques, on peut ainsi connaître, à titre d'exemple, le taux de scolarisation pour la tranche d'âge de 6 à 11 ans dans le secteur de l'enseignement public ou encore le pourcentage des scolarisés et de la population par région et par cycle d'enseignement.
La rentrée scolaire 2002-2003 s'annonce historique car l'ensemble des régions du Royaume devrait enregistrer des taux d'inscription allant de 95 à 100%. Dans ce contexte, la mise en ligne sur le portail Menara des statistiques scolaires 2001-2002 constitue un élément important pour apprécier l'évolution du secteur de l'enseignement dans le pays et les efforts déployés par le ministère de l'Education nationale pour généraliser l'accès au savoir pour tous.

Oracle unifie les partenaires africains


La conférence annuelle pour les partenaires de la société Oracle Corporation réunira pour la première fois en ce mois de septembre les partenaires venant de 23 pays d'Afrique. Cette année, il a été décidé qu'une seule conférence aura lieu pour les sociétés anglophones et francophones, plutôt que tenir des conférences séparées.
95% du commerce d'Oracle en Afrique est dirigé à travers des partenaires. Selon Desi Lopez Fafié, directeur général des opérations africaines pour Oracle, la conférence doit produire une plus grande coopération parmi les partenaires africains, et doit accroître leurs activités à travers le continent.
«L'Afrique est devenue un générateur de revenus importants pour Oracle, et le potentiel de croissance est énorme», déclare M. Lopez Fafie. «Notre gamme de produits et notre message pour la communauté d'affaires est irrésistible. Nous conseillons aux sociétés d'intégrer leurs systèmes afin de garantir la sécurité, la qualité, la performance, et la réduction des coûts d'achats».
«Tous nos partenaires, sans tenir compte de leur emplacement, comptent sur Oracle pour leur fournir la formation, le soutien et le transfert de connaissances nécessaire pour vendre et soutenir les produits Oracle dans leur pays. Cette conférence leur apportera une opportunité pour partager leurs expériences, leurs différences et atteindre une unité afin de délivrer un niveau uniforme de produits et de services à nos clients».
La formation et le transfert de connaissances des partenaires et des clients sont prioritaires à l'ordre du jour. Oracle insiste fortement sur une distribution de ses services à travers Internet. Les opérations africaines d'Oracle fournissent des véhicules supplémentaires sous la forme de CDs, de documentation sur papier et de formation par instructeur. «Jusqu'à ce que l'accès à Internet soit efficace et bon marché à travers le continent, les Opérations Africaines d'Oracle garderont d'autres moyens de distribution», affirme M. Lopez Fafie.
«Les partenaires en Afrique commencent à se rendre compte du rôle important qu'ils jouent dans la stratégie globale d'Oracle pour développer ses parts de marché dans les régions de l'Afrique et de l'Asie-Pacifique, et nous voulons que la conférence communique l'engagement d'Oracle à supporter les efforts des partenaires dans tous les domaines de leurs affaires.»
L'académie de Dijon teste la «net-éducation»
L'académie de Dijon a lancé il y a deux ans un projet de «net-éducation», actuellement testé en Saône-et-Loire et qui prend une nouvelle dimension en cette rentrée avec la distribution de «cartables numériques», des petits boîtiers permettant de stocker des données.
Ces boîtiers, sous la forme d'un gros stylo, doivent permettre aux élèves cobayes, une fois de retour chez eux, de travailler sur ordinateur mais sans se connecter à un internet, en déchargeant par exemple des cours ou des exercices stockés en classe, explique Marie-Ange Arnoux, ingénieur de recherche informatique. Elle est chargée de ce projet, qui a été baptisé ArianeDijon (académie de dijon, réseau interactif d'accès à la net-éducation)
Ce «cartable numérique», selon elle, a d'abord été pensé pour les familles les plus défavorisées. Celles qui ne peuvent acquérir du matériel et des abonnements au réseau internet. Des ordinateurs leur seront prêtés.
Car, chez lui, l'élève doit retrouver l'environnement utilisé dans sa classe, c'est-à-dire le «bouquet de services» mis en place progressivement par l'académie et accessible via l'internet. Il s'apparente à un portail spécialisé, destiné également aux professeurs et aux parents, avec un certain nombre de rubriques.
«Ce n'est pas un professeur virtuel, c'est complémentaire du cours», précise Mme Arnoux.
Une rubrique «éducation musicale» est ainsi disponible. Une vidéo réalisée par le professeur permet de le voir interpréter un morceau de musique à la flûte, comme dans la classe. Des exercices sont également proposées ainsi que des consignes d'aide pour les parents.
Les professeurs peuvent mettre dans ce bouquet ce qui leur semble le plus approprié. Un prof de math de sixième a mis en ligne une explication du parallélogramme, «un point précis qui présente des difficultés pour les élèves», selon Mme Arnoux.
«ArianeDijon», testé dans deux écoles primaires, trois collèges (un en zone rurale, un en centre-ville et le dernier en zone d'éducation prioritaire) et un lycée de la région de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), va également servir aux enfants malades, qui par ce biais garderont le contact avec le monde scolaire.
Pour mener à bien le projet, des partenariats multiples ont été conclus, notamment avec France Telecom et Microsoft. Pour couper court à toute polémique née de cette collaboration avec le géant américain, Mme Arnoux souligne qu'»ArianeDijon» propose aussi des «logiciels libres».
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