LE MATIN
11 Mars 2002
À 17:01
Et quels départs puisqu'il s'agit du directeur du Grand Prix Hassan II, M. El Kébir Haggouch et du trésorier, M. Saïd Tazi !…
Tous deux ont préféré démissionner plutôt que de travailler avec une nouvelle équipe fédérale entendant changer les méthodes d'approche et de suivi dans la gestion
tennistique.
Les deux démissions ont été acceptées par le comité directeur. La direction du Grand Prix Hassan II a été attribuée à M. Khalid Outaleb et la trésorerie à M. Wahibi qui occupait la fonction d'adjoint à ce poste.
Il ne reste plus qu'à désigner le successeur du docteur Tazi qui était également directeur du Tournoi Sanex. Une charge qui devrait, en principe revenir à Mme Hakima Houari, membre fédéral.
La FRMT donnera d'ailleurs une conférence de presse aujourd'hui pour expliquer sa nouvelle politique et les grands axes prioritaires pour lancer le tennis national sur les rails du développement.
On reviendra auparavant sur le point de presse tenu par le président de la FRMT, M. Mohamed M'Jid, samedi dernier, et qui a essentiellement porté sur le conflit qui oppose l'instance tennistique à la Communauté urbaine de Casablanca, propriétaire du complexe Al Amal et qui n'entend pas céder un doigt dans la gestion de ce espace à la Fédérarion qui a son siège
sur place.
Rappelant l'histoire du complexe al Amal qui avait été construit sur instruction de feu S.M. Hassan II pour abriter le Grand Prix Hassan II à Casablanca, et dont les deux premières éditions s'étaient déroulées à Marrakech, le président M'Jid a exprimé, une fois de plus, le souhait légitime de voir cet espace revenir sous la tutelle de la seule FRMT puisque sa vocation première est le tennis et son développement.
Le président M'Jid s'est également élevé contre le retard de paiement à plusieurs entreprises qui ont construit la tribune en dur du Central et procédé à l'installation d'un matériel électronique.
Plus grave : la Communauté a même refusé au fournisseur du matériel électronique le droit de récupérer son bien à défaut d'être payé !
Un comble, dira le président de la FRMT. Quant à sa démission de la FRMT, le président M'Jid préfère désormais parler de «gel de ses activités» au sein de cette instance jusqu'au règlement du complexe Al Amal. On sait que la CUC loue souvent une partie de cet espace à des fins de fêtes ou de rassemblements politiques.
Ce qui, évidemment, n'est pas pour plaire aux responsables du tennis, pas plus qu'ils n'ont jamais admis qu'une piscine soit édifiée au complexe Al Amal avec entrée payante.
La finalité du complexe Al Amal, rappelle-t-on est d'ordre tennistique.