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La brèche

Sans veto aucun, sans cette coutumière réticence U.S. quand il s'agit de prendre une position pro-palestinienne et, avec même un aval mitigé de la part d'Israël, la Résolution onusienne 1405 est née. Elle exige avec beaucoup d'amendements de la part des

20 Avril 2002 À 17:41

Il y a moins de quarante-huit heures, le conseil de sécurité des Nations Unies a, voté, à l'unanimité, une résolution exigeant la création d'une commission d'enquête concernant le carnage commis, sur ordre d'Ariel Sharon, dans la ville de Jenine, précisément dans le camp de réfugiés de cette résistante localité palestinienne.
La résolution 1405 qui suit, de trois points, la 1402 exigeant le retrait des troupes israéliennes des territoires autonomes, a été abondamment sabrée par les représentants de Washington. Mais son aval unanime de la part du conseil de sécurité est un acquis pour la cause palestinienne sauf si elle ne subit le pas le sort des 194,242, 338, qui l'ont précédée.
Tout en étant un acquis qui est, en fin de compte, et par contradiction, l'œuvre de Sharon pour les abus qu'il a commis, cette résolution est le résultat de la solidarité de la nation, arabe qui est en voie de mettre fin à ses conflits frontaliers et faussement idéologiques.
Pour une fois, le veto américain s'est incliné devant le bloc arabe tout entier avec, en particulier, l'intervention du Royaume du Maroc et de l'Arabie Saoudite.
Il reste, maintenant, à savoir quelle sera la composition de cette commission d'enquête et quant elle entamera son travail.
En attendant , les Palestiniens continuent de succomber aux attentats israéliens et de mourir sans sépultures adéquates et sans obsèques dignes.
Contrairement aux martyrs de Sabra et de Chatila qui n'ont pas été jetés dans des fosses communes israéliennes, ceux de Jénine n'ont eu droit, dans leur majorité, qu'à un enterrement collectif à l'image des fours crématoires d'Hitler, il y a des décennies et de la sauvagerie inqualifiable des dirigeants serbes en pleine fin du siècle précédent.
Dans ce conteste, il y a lieu de se demander si la commission en question n'ira pas, elle aussi après les généraux Zinni et Powell, rendre visite à Yasser Arafat derrière les barreaux israéliens qui l'emprisonnent ?
Qui emprissent le Président palestinien et qui semblent sonner le glas pour les abus du Premier ministre israélien tout en annonçant la victoire d'Abou Ammar.
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