Le Royaume dément les allégations d'Al Watan Al Arabi

M. Aourid affirme que le Maroc a été parmi les premiers pays qui ont signé et ratifié le traité de non-prolifération des armes nucléaires et a appuyé cette position en rejetant un projet de dessalement des eaux par le recours à l'énergie nucléaire pour des considérations environnementales.
Le Maroc refuse toute course à l'armement, privilègie les voies pacifiques pour le règlement des conflits et rejette toute escalade qui ne peut servir, en fin de compte, ni la région maghrébine, ni la nation arabe, a-t-il souligné.
M. Aourid, qui n'a pas caché son étonnement devant le contenu de cet article, a souligné que la véritable bataille pour le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est celle qui doit être menée contre la pauvreté, l'ignorance et toutes les causes du sous-développement. Il s'agit d'une bataille qu'aucun dans notre région ne peut remporter seul. Les liens profonds unissant le peuple marocain au peuple algérien frère, qui se sont constamment raffermis à travers l'Histoire, constituent, sans nul doute, un capital à même d'aider à relever les défis auxquels fait face la région, si les bonnes intentions et les volontés sincères étaient réunies, et elles le seront, tôt ou tard, puisque cela s'inscrit dans la logique de l'Histoire, a-t-il dit.
M. Aourid a indiqué, d'autre part, que l'étrange option de la partition du Sahara contenue dans le rapport du secrétaire général des Nations unies dans le cadre de quatre options pour le règlement du conflit artificiel dans la région, est une proposition formulée par les autorités algériennes, comme l'a dit l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, M. James Baker, dans sa déclaration devant le Conseil de sécurite. M. Aourid a rappelé à cet égard le soulèvement des Marocains, toutes tendances confondues, contre cette proposition humiliante qui autorise la division des familles et porte atteinte aux liens qui les unissent, et qui leur rappelle un passé odieux lorsque les puissances coloniales se partageaient les territoires, faisant fi des liens sociaux et historiques et ignorant les retombées négatives que cela pouvait avoir aussi bien sur les Etats que sur les sociétés, et dont souffre aujourd'hui encore le continent africain.