Le gouvernement examine un plan d'urgence pour la modernisation de l'administration
Le ministre chargé de la Modernisation des secteurs publics, M. Najib Zérouali, a indiqué que son département examine actuellement la mise en œuvre d'un «plan d'urgence» pour la modernisation de l'administration dans le cadre d'une stratégie globale qui
Ce plan, a expliqué le ministre dans un entretien au bureau de la MAP au Caire, en marge de sa visite en Egypte, vise la modernisation de l'administration à travers la simplification des procédures, l'adoption d'une politique de proximité qui met l'administration au service du citoyen et non le contraire.
Cet objectif, a-t-il ajouté, exige la prise d'un ensemble de mesures et dispositions pratiques pour lutter contre la bureaucratie qui entrave le rythme d'exécution des tâches administratives, notamment en réduisant le nombre des documents exigés des citoyens, dont la plupart ne sont plus d'aucune utilité.
Il s'agit aussi, a poursuivi le ministre, de se mettre au diapason des derniers développements dans ce domaine au niveau mondial et de définir un nouveau rôle pour l'Etat, les secteurs où il doit intervenir totalement ou partiellement, les prérogatives à déléguer aux institutions locales élues et les services à concéder au secteur privé, et mettre en place une vision claire du concept de la décentralisation et de la déconcentration.
Pour le ministre, la modernisation des secteurs publics rime aussi avec la nécessité de l'introduction des techniques modernes de gestion et l'intérêt à accorder aux fonctionnaires comme éléments essentiels, ce qui exige une définition des tâches, la mise en place d'un système objectif et juste d'évaluation et de promotion et l'unification des statuts du personnel administratif.
Concernant l'introduction des nouvelles technologies de la communication, M. Zérouali a indiqué que cette question constitue un des objectifs que son ministère veut réaliser à court et moyen termes en application de la déclaration gouvernementale.
A propos de l'arabisation dans l'administration, le ministre a expliqué qu'il s'agit là d'une opération normale du fait que l'arabe est la langue officielle de l'Etat.
Les correspondances internes doivent être effectuées en langue arabe, mais il faut, en même temps, prendre en considération les autres langues pour mieux communiquer avec l'étranger, a-t-il noté.