Spécial Elections 2007

Les clubs devraient s'investir davantage dans la formation

Les prochaines assises de la Fédération, à la fin de ce mois, sont fortement attendues car elles devraient marquer un tournant historique dans la vie tennistique et des dirigeants montent au créneau pour débattre des voies à suivre, en secouant parfois de

05 Février 2002 À 16:16

• Votre club a subi tout un toilettage ces derniers temps et plus que sa rénovation, on dit qu'un nouveau souffle a été donné à la gestion sportive, c'est-à-dire l'encadrement et le suivi des jeunes.
- Le Président Rabbah : notre club a une longue histoire et fait partie d'un riche patrimoine. Sa réputation a depuis longtemps dépassé Aïn Sebaa. Il était , si je puis dire, en train de prendre un coup de vieux. Alors les dirigeants ont décidé de le transformer en lui donnant un nouveau look. Le lifting a été supporté par plusieurs sociétaires. Mais le plus important, une fois ce cadre rénové, a été de repenser la politique à suivre, autrement dit débattre du choix tennis de compétiton ou tennis de loisirs.
A l'ASAS, désormais, il y a unanimité quant à l'option retenue, à savoir le tennis de compétition et nous avons suffisamment de jeunes pétris de qualités qui ne demandent qu'à s'épanouir pour espérer le haut niveau.
• C'est un discours que peu de dirigeants tiennent pour confiner leur club à un espace de rencontres et de détente des sociétaires.
- Cela n'empêche pas d'allier loisirs et compétition. Ce n'est nullement antinomique pour peu que l'on n'oublie pas la vocation première de toute association sportive. Nous avons un devoir moral de préparer les champions de demain et œuvrer ainsi pour la continuité et la perennité. En fait, il s'agit de poser le vrai problème du coût de cette prépartion spécifique indispensable aux jeunes et là, on sait que souvent les clubs ne veulent pas la prendre entièrement en chage. Cela précisé pour le tennis de compétition, on ne doit pas oublier pour autant le principe de vulgarisation de cette discipline et l'ASAS s'est associée à toutes les actions allant dans ce sens initiées par la FRMT.
D'aucuns estiment que le financement de cette préparation est du ressort de la Fédération.
- Et pourquoi la seule Fédération ? Jusqu'à preuve du contraire, la FRMT est l'émanation de l'ensemble des clubs et il leur appartient de s'impliquer et de s'investir , s'il le faut en concertation et en collaboration avec elle, pour mener à bien cette préparation spécifique aux futurs champions. Pourquoi un club ne chercherait-il pas directement un sponsor à un jeune au lieu d'attendre cette quête de la part de l'instance fédérale?
• Vous êtes candidat au bureau fédéral. Qu'attendez-vous de la prochaine assemblée générale ?
- Beaucoup et j'espère que ces assises marqueront un nouveau départ pour le tennis national. Il s'agira de la tenue d'une assemblée générale extraordinaire avec modification des statuts. Certains textes étaient par la force des choses caducs et donc inadaptés pour aller dans le sens d'un changement. Une nouvelle mentalité devrait guider les futurs membres fédéraux et pour cela, il me semble qu'on doit au préalable définir le profil du dirigeant idoine.
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