Mondial 2002 : le rêve américain

Le Mexique qui clamait par ses joueurs, staff technique et dirigeants qu'il visait carrément le trophée est donc tombé devant les Etats-Unis dont la seule présence au stade des 8e de finale était une gageure.
Eh bien, ces Américains ont eu raison non seulement de leurs adversaires mais aussi du public tout acquis à la cause du Mexique et d'ailleurs les spectateurs coréens se sont mis de la partie pour huer les Yankees pour différentes raisons (forte présence militaire en Corée du Sud, poids énorme dans la politique de défense). Mais malgré un environnement hostile, la formation américaine a pris le meilleur sur son homologue de l'Amérique centrale et, sans doute, faut-il chercher les raisons de cette victoire au niveau de l'ascendant psychologique des enfants de l'Oncle Sam sur tout le continent (sinon toute la planète). Les Américains adoptant une stratégie de défi ont laissé les Mexicains dominer la partie pour se contenter de contres rapides et meurtriers et à deux reprises ils ont trouvé la faille. Les USA, en quart de finale, qui l'aurait imaginé ?
Dans l'autre partie, le Brésil s'est certes qualifié aux dépens de la Belgique mais n'a rien prouvé, pas plus qu'il n'a rien montré jusqu'à présent avec une équipe tout juste moyenne, pour ne pas dire quelconque.
Ce succès, le Brésil le doit à Rivaldo qui a libéré ses coéquipiers grâce à un exploit technique dont il est le seul à avoir le secret.
Les Belges peuvent s'en prendre à juste titre à l'arbitre qui leur a refusé un but des plus valables en 1ère mi-temps. Un but refusé par une charge que seul l'arbitre avait vue.
En tout état de cause, ce Brésil sans véritable milieu de terrain est mal parti pour passer les prochains tours avec la même dose de chance et un piètre football.