LE MATIN
29 Mai 2002
À 16:17
Les recherches entreprises sur le site, laissent supposer qu'il était fréquenté dès le IVe siècle avant J.C. Sa situation au bord du Sebou favorisant son intégration dans les circuits commerciaux de la Méditerranée à partir du IIe siècle avant J.C ainsi qu'en témoignent les monnaies et les céramiques importées d'Italie, d'Espagne et ramassées à Banassa.
Le site fut abandonné vers la fin du IIIe siècle avant J.C.
Les fouilles archéologiques ont dégagé un quartier central, comprenant un ensemble de bâtiments publics (temple, forum, basilique etc…) plusieurs grandes maisons, des bains publics, des boulangeries, des bâtiments artisanaux et un tronçon du rempart qui entourait le site. Les fresques représentent l'un des établissements les mieux concentrés du Maroc antique. Le mobilier archéologique est particulièrement riche. Une zone de protection de ce site est classée par le Dahir du 13 août 1930.
M. Mohamed El Achaari ministre de la culture et de la Communication s'est rendu le lundi 13 mai 2002 dans ladite commune où il fut accueilli par M. Mohamed Ali Eladmi (Omar El Hadrami) gouverneur de la province de Sidi Kacem, de M. Mustapha Labzioui secrétaire général de la province, de M. Abdellah Mahssoun chef de la sûreté régionale, de M. Outmane Essaïd chef du cercle de M. Bel Ksiri, de M. Abdennabi Saligan, de M. Mohamed Harrati président de ladite commune, des cdts provinciaux, FA, PN et GR et de plusieurs personnalités civiles et militaires, a procédé à la pose de la première pierre pour la restauration du site Banassa qui s'étend sur une superficie de 23 hectares et dont le coût du projet est de 1895780,60 DH du budget du ministère de la Culture et de la Communication.
Ce site sera clôturé par une muraille et son accès sera fait par une grande porte principale.
La restauration de Banassa a pour objectif de reconstituer cette cité romaine et lui rendre son éclat d'antan.