L'humain au centre de l'action future

Saïd Chraïbi en concert inaugural de l' association Al-Farabi

Le musée de Marrakech a été choisi pour accueillir le concert inaugural en prélude des nombreuses activités en perspective de l'an 2003 de l'association Al-Farabi pour la culture musicale (Marrakech).
>Celle-ci, nouvellement créée dans le but de prom

26 Décembre 2002 À 18:12

L'événement en question se déroulera le samedi 11 janvier 2003 avec à l'affiche le grand concertiste, «Plectre d'or», l'artiste Saïd Chraïbi, détenteur du premier «Ziryab» des virtuoses, décerné par le comité national de la musique, membre du conseil international de la musique de l'UNESCO.
Ce gala exceptionnel prévoit aussi la participation de Asmaâ Lamnaouar et Fadwa El Malki, deux chanteuses, ayant déjà séduit le public marocain par leurs voix sensuelles et envoûtantes.
En revanche, nous aurons l'occasion d' apprécier le jeu attrayant de la grande pianiste Loud Mila Gilmo qui interprétera des œuvres musicales universelles. De nombreuses surprises agrémenteront ce spectacle riche et varié, notamment le quatuor de luth composé de Saïd Chraïbi (soliste), Abdessamad Bouziane (luth soprano), Khalid Badaoui (luth basse) et Younès Al-Azali (luth alto).
Naturellement, M. Saïd Chraïbi sera le coup de cœur de cette manifestation en primeur des prestations artistiques et culturelles de l'association Al-Farabi pour la culture musicale (Marrakech).
Né à Marrakech (1951), Saïd Chraïbi est issu d'un environnement artistique privilégié qui a permis l'éclosion prodigieuse de ses talents en tant que luthiste et compositeur, et ce, à un âge bien précoce. De grands praticiens tels Farid Al-Atrach, Mohamed Al Qassabji, Riad Soumbati, Mohamed Abdelouahab, entre autres, ont édifié son écoute et aiguisé sa sensibilité. Chraïbi reste un «grand» dans le sens le plus fort de l'art. Et c'est l'avis des meilleurs spécialistes et critiques d'art, en particulier, ceux qui lui ont attribué de nombreuses distinctions telles que celle du prix d'interprétation du luth «Le plectre d'or», octroyé à Baghdad, puis celle du festival de luth de Suède qui le proclama meilleur luthiste du monde, et enfin, celle du «Ziryab» des virtuoses (2002) pour ne citer que ceux-là.
Dostoïvki a dit : «Si vous voulez étudier un homme, regardez-le plutôt quand il rit». Mehdi El Mandjra vous dira quant à lui : «Si vous voulez écouter Saïd Chraïbi, regardez-le plutôt quand son luth sourit - un luth d'or qui ne dort jamais».
Copyright Groupe le Matin © 2025