LE MATIN
11 Février 2002
À 21:49
Dans une allocution de bienvenue, le président Ahmed Aberchane a qualifié cette rencontre d'atout majeur pour la coopération bilatérale et une contribution efficace visant la création d'un environnement favorable au développement d'un partenariat entre les entités marocaines et leurs homologues espagnoles.
Accord de libre échange
De son côté M. Hifdi Abdel Ilah secrétaire général de l'Amtri a fait remarquer que le Maroc, à l'instar de ses voisins européens, a choisi de libéraliser son économie, le secteur des transports devra être au rendez-vous en mars 2003. Le Royaume du Maroc dit-il a conclu avec l'Union européenne, un accord de libre échange dont l'entrée en vigueur est prévue par l'an 2010. A cet effet, ajouta M. Hifdi, l'entreprise marocaine de transport a le devoir de se mettre à niveau pour affronter ces échéances.
Elle doit certes d'abord compter sur ses capacités intrinsèques, mais elle souhaite aussi compter sur le soutien moral de ses amis. Il a ainsi exprimé son désir de mettre à profit l'expérience des voisins espagnols pour asseoir les bases d'une collaboration durable et d'une coopération fructueuse pour les transporteurs espagnols et marocains.
De leur côté, le président et le secrétaire général de l'ASTIC MM. Pedro Padrosa Pierre et Carlos Pascual ont pris respectivement la parole pour remercier la délégation marocaine pour la chaleur de l'accueil qui leur a été réservé et pour la parfaite organisation de cette rencontre de Tanger. Ils ont émis l'espoir de voir s'instaurer une collaboration et une coopération continue et non périodique dans l'intérêt des transporteurs marocains et espagnols.
M. Abdellah Hifdi a repris ensuite la parole pour donner un aperçu sur la situation du trafic routier au Maroc qui connaît depuis plusieurs années une évolution remarquable.
Après une pause, les travaux de la rencontre ont repris par la discussion de plusieurs points inscrits à l'ordre du jour et relatifs à la coopération, au contrôle routier et sanitaire ainsi qu'aux visas des chauffeurs.
Un débat très animé s'est engagé autour de ces points qui constituent des entraves au développement du trafic routier entre le Maroc et l'Europe.