LE MATIN
03 Décembre 2003
À 14:52
Tout le monde s'accorde à dire que Casablanca doit se doter d'un éclairage public plus performant pour pouvoir garantir la sécurité de ses habitants.
Renforcer ce service fait en conséquence partie des priorités du conseil de la ville et l'un des secteurs qui sollicitent particulièrement son intérêt. Deux conditions doivent être prises en considération pour assurer la bonne marche de ce secteur : D'abord la qualité de la prestation offerte aux citoyens. Ensuite, l'économie de l'électricité.
La commune urbaine de Casablanca et la Lydec avaient déjà conclu une convention d'assistance technique d'une durée de 6 mois, le 1er juillet de cette année, afin d'améliorer rapidement et sensiblement la qualité du service de l'éclairage public des voies communautaires. A cette date. Le taux d'éclairement moyen ne dépassait pas les 70%. Le réseau d'éclairage public des voies était constitué de 18.000 points lumineux, éclairant 300 Km de grandes avenues.
Au terme des quatre premiers mois de cette assistance technique, les résultats sont jugés concluants : le taux moyen d'éclairement est passé à 90%, soit une hausse de 20%.
Une nouvelle organisation de l'entretien et du dépannage a été également mise en place et la gestion des stocks de matériels a été sensiblement améliorée.
Sur la base de cette expérience et soucieux de doter Casablanca d'un réseau d'éclairage public efficient, le Conseil de la ville a décidé de passer à une seconde étape portant sur l'externalisation du service d'éclairage public qui doit intervenir en 2004.
Afin de permettre à Lydec de répondre à cette demande, le conseil de la ville a approuvé la convention de gestion déléguée pour permettre à la Lydec d'élargir son champ d'intervention à l'éclairage public.
La gestion déléguée de ce secteur sera sans aucun doute dans l'intérêt de la ville. Tous avaient constaté l'absence d'une gestion rationnelle de l'éclairage public à Casablanca, ce dernier se trouve en effet dans un état de délabrement avancé et souffre d'une mauvaise gestion. Une question bien légitime se pose malgré tout : pourquoi accorder cette gestion directement à la Lydec, sans lancer un appels d'offres et susciter ainsi la compétitivité entres plusieurs entreprises pour choisir de la sorte l'entreprise la plus performante, tant au niveau des prestations proposés qu'au niveau du coût de ces prestations.
Le personnel faisant partie de la fonction publique communale qui se charge actuellement de l'éclairage serait repris par la Lydec. Le système adopté sera similaire à celui déjà convenu avec la même société au moment de la concession de l'eau et de l'électricité.