Festival jazz aux Oudayas : un hymne à la vie et au partage des cultures
Le festival jazz aux Oudayas dans sa 8ème édition se consommera cette année avec une vision propre consacrée au partage des cultures des deux rives de la Méditerranée et à un «hymne à la vie» que de nombreux virtuoses concrétiseront, par leur créativité s
LE MATIN
14 Juin 2003
À 18:48
En effet, après la présentation du spécialiste de l’animation, M. M’hammed Bhiri et la profonde allocution du ministre de la Culture, M. Mohamed Achaâri, ayant relaté les événements de Casablanca et la nécessité de ce festival «Jazz aux Oudayas» pour maintenir le cap de la vie, la musique et l’amitié entre les peuples, M. Chandeuil (président de la commission européenne pour une 3ème édition du Festival) a, à son tour, donné sa vison et le caractère spécial de cette manifestation artistique et culturelle de portée internationale, organisée traditionnellement par la délégation de la commission européenne, les ambassades et instituts culturels des Etats membres de l’Union européenne, en partenariat avec le ministère de la Culture et la wilaya de Rabat-Salé.
C’est dire que ce festival est devenu incontournable, non seulement pour la capitale, mais aussi pour tous les étrangers, ayant pris pour havre le Maroc, terre d’accueil et de rencontres.
Des rencontres comme celle-ci, qui a chaudement débuté avec le concert de Monkomarok, suivi du show exceptionnellement interprété par le fameux Nils Landgren, sans oublier pour autant la participation marocaine personnalisée par Ali Alaoui, un percussionniste de choc ayant évolué dans les scènes internationales, puis par Ahmed Cherkani dans sa fusion remarquable avec le groupe Monkomarok.
Il est vrai que ce «Festival jazz aux Oudayas» a démarré frénétiquement sous les applaudissements d’un public, chaque année de plus en plus nombreux, sous les rythmes endiablés et combien envoûtants du groupe Monkomarok, considéré comme l’un des groupes les plus talentueux de jazz en France.
Certes, «avec une instrumentation inhabituelle, ils essaient d’unir une importante palette de différents styles orientaux et occidentaux. C’est de la musique féroce, surprenante, au milieu de cultures musicales inspirées par le jazz et par l’esprit de la liberté artistique». Un grand plaisir de les suivre sur scène «‘(le Monde). Quant à Nils Landgren, accompagné de Peter Forss (basse), Jesper Nordenstrôm (piano) et Wolfgang (batterie), cette bête de scène a stupéfié et impressionné, voire même fasciné l’assistance par sa virtuosité et son jeu bien particulier en trombone, agrémenté par sa voix chaude, douce et pleine de charisme.
Ce fut un instant des plus remarquables de cette ouverture, qui pourrait devenir l’un des temps forts de ce festival, celui ci nous réservant apparemment d’agréables surprises.