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Gargotes et restaurants populaires : l’hygiène crie famine !

Manger à l’extérieur fait inévitablement partie du quotidien des Casablancais. Dans une ville où la pression du travail et du temps empêche nombre de fonctionnaires à déjeuner chez eux, manger à l’extérieur dans des petits restaurants de fast-

12 Août 2003 À 18:48

Tous ceux qui vivent quotidiennement cette situation s’exposent au moins une fois au risque d’une intoxication, fut-elle légère. Ceux qui échappent à cette règle sont confrontés inévitablement à des maux d’estomacs, troubles digestifs ou à tout autre maladie bien caractéristique.

Dans les rues marchandes de Casablanca, entre midi et quatorze heures, la foule se rue sur le snack le plus proche, un petit restaurant populaire très fréquenté.

Un sandwich et des frites est le menu habituel proposé par ces échoppes. A première vue, il n’y a absolument rien à craindre de ce genre d’aliments, mais l’hygiène laisse vraiment à désirer: plusieurs personnes ont déjà été victimes d’intoxication à cause de ces plats que l’on juge sans aucun effet néfaste. Les faits de société sont là pour le prouver.

Préparés dans de bonnes conditions de propreté et d’hygiène, Ces plats ne peuvent effectivement pas nuire à la santé. Mais l’hygiène de ces restaurants est sérieusement mise en cause. Certains aliments, exposés à la chaleur, deviennent particulièrement dangereux. Notamment l’huile utilisée dans la cuisson des frites.

Tout le monde sait qu’il ne faut absolument pas l’utiliser à plusieurs reprises au risque qu’elle ne devienne, à force d’usages récurrents, hautement toxique. Plusieurs autres produits, exposés dans les mêmes conditions, sont tout aussi dangereux.

La condition indispensable pour éviter tout risque d’intoxication chez les consommateurs reste de regarder à deux fois l’état d’hygiène avant d’opter pour un restaurant ou l’autre. Mais cela n’empêche que la responsabilité des services d’hygiène est fortement mis en question.

Les responsables doivent à leur tour se manifester tout au long de l’année et non occasionnellement. Surtout en cette période estivale plus particulièrement, où les risques d’intoxication sont beaucoup plus élevés. Il faut qu’ils veillent au grain au respect des normes d’hygiène et au conditionnement des produits.

C’est surtout dans des quartiers populaires de la ville que ces petits restaurants de fortune pullulent tels des champignons. Il ne se passe pas un jour qu’une nouvelle gargote voit le jour. Les responsables qui accordent l’autorisation aux propriétaires de ces «restaurants» ne suivent guère l’état de propreté des plats proposés aux clients.

Dans ces petits restaurants populaires, l’hygiène fait grandement défaut. Les produits alimentaires sont exposés à l’air. L’hygiène du restaurant est quasiment absente. Une scène souvent écœurante. Les clients fidèles à ces restaurants sont des ouvriers et des salariés ou des journaliers que la limite de leurs moyens ne leur permet pas de faire la différence ou de remarquer l’état d’hygiène du restaurant. Durant ces dernières années, plusieurs cas d’intoxication alimentaire ont été enregistrés. Et le risque est toujours de mise si les responsables d’hygiène ne se manifestent pas d’urgence pour remédier à cette situation qui dure encore et encore et qui fera imparablement d’autres victimes.
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