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Guerre du Golfe : La majorité des Etats souligne une «tragédie humanitaire»

«Nous sommes avec vous» ! Le propos, pour le moins insolite, provient de Jack Straw, ministre britannique des Affaires étrangères à l’adresse des Irakiens. Elle constitue l’une des réactions lancées quelque cinq heures après le lancement des t

20 Mars 2003 À 20:23

Parmi les premiers à réagir, Jacques Chirac a regretté cette action engagée sans l’aval des Nations unies. Nous souhaitons que ces opérations soient les plus rapides et les moins meurtrières possible et qu’elles ne conduisent pas à une catastrophe humanitaire», a-t-il précisé.
De l’Indonésie, qui est montée en première ligne, jusqu’au Maroc, une solidarité sans faille est exprimée d’un bout à l’autre, évoquant des «crimes contre l’humanité». En Turquie, membre de l’OTAN et allié traditionnel des Etats-Unis, on note une certaine distance vis-à-vis de Washington. Le président Ahmet Necdet Sezer s’interroge en effet sur la «légitimité de l’action militaire américaine». Les Palestiniens, par la voix de Saeb Erekat, n’ont pas caché leur «inquiétude de voir Israël profiter de la situation pour intensifier sa répression dans les territoires occupés». Moscou, Pékin qui sont membres du Conseil de sécurité et Berlin, appellent à un «arrêt immédiat des actions militaires contre l’Irak et au retour à la recherche d’une solution diplomatique». Gerhard Schroeder a fait part de sa «consternation et de ses graves inquiétudes et offert son aide humanitaire au peuple irakien», alors que son homologue belge souligne «sa profonde déception». Les alliés traditionnels actifs, Tony Blair, John Howard, Premier ministre australien et Junichiro Koizumi, chef du gouvernement du Japon, ont fait profil bas.Ils sont suivis par Roh Moon-hyun, président de la Corée du sud qui réitère plus que jamais son soutien à Washington et par Gloria Macagapal Arroyo, présidente de la république des Philippines qui se réjouit des attaques contre l’Irak.
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