Naissance de SAR Lalla Khadija

Khouribga : entre réalité et promesses des édiles

Khouribga, capitale mondiale du phosphate, capitale du cinéma africain, capitale de l'art populaire des «Aâbidate Rma» n'est plus la ville qu'on citait comme exemple et qu'on classait parmi les centres urbains les plus entretenus.
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26 Juin 2003 À 19:41

Ainsi, en dehors des actions au profit de la ville, menées par la province, par le Groupe OCP, le bilan est vraiment négatif.
Nous sommes à la veille des élections communales et nos édiles vont plier bagages en laissant derrière eux bien entendu des dettes, des projets inachevés et tout simplement une ville dans une situation lamentable. Faut-il dire qu'ils n'ont de compte à rendre à personne.

Tout le monde se souvient d'ailleurs de cet «avis au public» affiché dans tous les coins de la ville et qui invitait à un moment bien déterminé de la vie du conseil municipal, les citoyens, les malheureux électeurs à achever les travaux de différents branchements (eau, électricité, égouts, téléphone) pour que la gigantesque opération de revêtement ne soit pas perturbée. Finalement cette opération imaginaire réalisée, uniquement sur le papier et à laquelle le conseil avait réservé, paraît-il, un grand budget, n'a jamais vu le jour.
La chaussée, dans presque toute la ville, est dans un état catastrophique.

Les piétons comme les automobilistes et les cyclistes supportent tous les problèmes. Parallèlement et en dehors de trois boulevards, les ordures s'entassent partout et le ramassage s'effectue suivant des horaires fantaisistes et dans des conditions lamentables. Le problème d'éclairage public reste encore posé et ce n'est plus le cas des ampoules qui ne sont pas remplacées, mais aussi celui des poteaux qui disparaissent pour une raison ou une autre pour toujours. On se pose la question si les poteaux dans la ville de Khouribga sont constitués d'une matière réglementaire et inoxydable. Pour ce qui est de la verdure , c'est un sujet qui ne nécessite aucun commentaire car nos élus ne peuvent accéder aux espaces verts sans entretenir la chaussée. Les deux places publiques dont l'une fut réalisée grâce aux efforts du gouverneur de la province, sont très mal entretenues et exploitées.

On doit ici rendre hommage au gouverneur de la province qui était à l'origine de plusieurs projets mais nos élus ne les ont pas inclus dans leur calendrier.
Le passage souterrain au niveau du boulevard Brahim Roudani et dont le suivi est assuré par les autorités locales n'est plus un rêve mais une réalité.

Parc municipal

L'autre point qui attire l'attention est celui de la signalisation, car les plaques sont inexistantes ou elles sont détériorées.

Même l'entrée principale de la ville, du côté d'Oued Zem, ne porte pas une plaque désignant la route qui mène à la capitale économique, le Grand Casablanca, c'est incroyable !

D'autres problèmes qui ont été soulevés à un certain niveau, liés à l'embauche, au soutien des associations culturelles, sportives et artistiques, au parc municipal à l'état du terrain de football, à la salle couverte , à la piscine municipale et à d'autres domaines du ressort du conseil municipal doivent être éclaircis pour mieux voir ce qui se passe.
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