LE MATIN
17 Mai 2003
À 20:32
La commune de Rabat-Hassan et la Caisse de Dépot et de Gestion étudient ensemble la possibilité d'aménager la place Moulay Al Hassan. Les changements urbanistiques et démographiques qu'a connus cette zone imposent en effet d'élaborer un nouveau schéma quant à sa conception architecturale et infrastructurelle.
Une convention est à l'étude à ce sujet. Elle prévoit la construction d'un parking souterrain à deux niveaux et d'un centre commercial de haut standing. Toutefois, un problème risque de se poser et de compromettre le projet. La place abrite actuellement un marché de légumes et un marché aux fleurs. Il va falloir donc penser au sort des marchands d'autant plus que la majorité d'entre eux ont une famille sur les bras. Selon la première mouture de la convention, c'est la commune de Rabat-Hassan qui se chargera de régler cette question, en offrant aux commerçants des locaux commerciaux ailleurs ou en leur versant un dédommagement. La CDG, s'engage pour sa part à verser à la commune une compensation qui s'élève à un million de DH.
Si l'investissement global du groupe CDG dans les projets d'aménagement de Hay Ryad est estimé à quelque 107 millions de DH, le coût prévisionnel de l'aménagement de la place Moulay Al Hassan ne dépasse pas 34 millions de DH.
Une somme qui sera dans sa totalité à la charge de la CDG. Cette dernière exploitera le parking durant 50 ans.
Au terme de cette période, il deviendra propriété de la commune Rabat-Hassan. En outre, en vertu des dispositions de cette convention, la CDG s'engage à construire 50 locaux commerciaux et à les livrer à la commune qui se chargera de leur gestion.
De même, elle s'engage à verser à la commune une redevance de 100 000 DH durant toute la durée de la convention, avec une augmentation de 10 % tous les trois ans.
Il serait utile de rappeler que la commune de Rabat-Hassan avait pensé au projet il y a trois ans. Et depuis cette date elle cherchait des modes de financement pour notamment indemniser les marchants de la place.
Les responsables communaux estiment par ailleurs qu'il était grand temps de restructurer cet espace pour le rendre plus propre, plus beau et plus attrayant.