Vainqueur incontesté : Robert Cantarel, l'homme de la Formule nationale

Dominateur durant tout Trophée Palio, deux année durant, Robert n'a cédé la première place qu'une fois lorsque «cette maudite boîte à vitesse» s'est montrée récalcitrante à Meknès le privant d'un sans-faute. Mais qu'à cela ne tienne ! Sûr de son talent, fort d'une longue expérience acquise sur les différents circuits d'Europe, faisant fi de l'adversité ( et quelle adversité!) personnifiée par l'infatigable Hassan Cherradi, Eric Parlenti, Gérard Deligarde, Bruno Igounec, Mounir Benameur, le vainqueur incontesté de la Formule nationale accumule les victoires, moissonne les résultats probants. Et tout cela dans une humilité loin de toute fanfaronnade. D'ailleurs Robert Cantarel, lui-même fils d'un ex-pilote, est un pilote qui n'est pas exubérant. A chaque podium (il en occupe toujours la première marche), le cadet des Cantarel ne déborde jamais se contentant toujours d'un sourire timide auquel il préfère les congratulations et les accolades de ses adversaires qui l'estiment au point de faire de lui souvent leur porte-parole.
Sa façon de conduire et sa maîtrise lui permettent de se sortir souvent des situations inextricables. Les virages, il les négocie avec une telle maestria que c'est un vrai régal pour les yeux. Sans transfert de masse, ses arrêts, même brusques, sont empreints d'un telle douceur qu'elle rappelle son expérience acquise dans les monoplaces qui, seuls peuvent permettre un tel pilotage. Des pilotes comme Robert sont capables de pareilles prouesses tels Gregory Radisson, Mehdi Bennani, Brice Aracil et bien entendu, le père spirituel du sport automobile marocain, Max Cohen Olivar.
En tous les cas, il y a lieu de citer tous ceux qui nous font plaisir tout en prenant des risques. Cela ne fait que renforcer notre estime et notre admiration pour eux. A l'image de Robert Cantarel dont le nom est, souvent, revenu à juste titre sur nos colonnes.