Naissance de SAR Lalla Khadija

A Temara Plage, les nuits ne sont plus calmes

Les habitants de Temara Plage ( Plage Casino ) en perdent le sommeil. Depuis quelques mois déjà et malgré plusieurs appels au secours, un restaurant à proximité de l'Hôtel Saint-Germain en Laye, fermé depuis plusieurs mois, empêche le quartier de dormir e

10 Juin 2004 À 18:24

Réputée pour être une région calme, ce quartier a été choisi par de nombreuses familles de la Capitale qui ont préféré quitter les quartiers de l'Agdal et du Centre-ville pour le climat de paix et de sérénité qui y règne. Si en été le quartier perd naturellement un peu de sa quiétude avec les estivants, il faut dire que le reste de l'année, les habitants souhaitent retrouver - et c'est naturel - le calme et la plénitude. La plupart des résidents de ce quartier habitent à Temara mais travaillent le plus souvent à Rabat. Ce qui n'en fait pas une ville dortoir mais il faut souligner ce fait. C'est ce qui explique aussi que les riverains sont sensibles à l'environnement sonore et rêvent de nuits calmes après des journées de dur labeur.

Mais comment avoir le sommeil et se reposer quand à proximité un restaurant se transforme des 21 heures en cabaret ? Comment se reposer quand à partir d'une certaine heure de la nuit, le parking qui fait face à ce restaurant, se transforme en terrain de chasse pour les célibataires et autres chercheurs de " petites aventures " ? Plus même, outre l'alcool qui coule à flot, les dealers s'y donnent rendez-vous et les soirées se ponctuent quotidiennement par des altercations à l'arme blanche.

Au delà du bruit et de la respectabilité des lieux qui gênent les familles, c'est la sécurité des personnes et des biens qui risque de pâtir de cet état de fait.
La question - et ce n'est pas par puritanisme qu'elle est posée - est de savoir si un restaurant, situé en plein quartier résidentiel peut se transformer du jour au lendemain en cabaret, avec ou sans autorisation ?

La wilaya qui a lancé une campagne de respect des autorisations délivrées pour les surélevations dans les constructions, qui a rasé des extensions illicites de lieux publics sur le Boulevard Mohammed V, a un chantier de salubrité publique tout désigné : le non-respect des autorisations délivrées à des fins commerciales, notamment dans le secteur de la restauration sur la côte de Rabat.
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