Le Groupe Accor prend une participation de 28,9 % dans le capital du Club méditerranée, dont 21,2 % détenus par le groupe Agnelli (Exor/Ifil) et 7,7 % appartenant à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Accor deviendra ainsi l'actionnaire de référe
11 Juin 2004
À 18:38
La transaction sera effectuée sur la base d'un prix d'acquistion de 45 euros par action Club Méditerranée, soit 252 millions d'euros. Il est assorti d'un complément de prix soumis à la réalisation de résultats futurs du Club Méditerranée représentant un maximum de 41 millions d'euros s'agissant du groupe Agnelli et 550.000 actions Accor s'agissant du groupe CDC.
Accor financera l'acquisition de cette prise de participation, par une émission, ouverte aux actionnaires, d'obligations remboursables en actions ou en numéraire (ORANE), pour un montant de 280 millions d'euros, sur la base d'une obligation à 40 euros pour une action Accor. La CDC s'est engagée à souscrire à cette émission, le cas échéant, à hauteur de 100 %, afin de faciliter l'opération. Ces modalités confortent pour Accor le respect de ses équilibres financiers.
En devenant l'actionnaire de référence du Club Méditerranée, en plein accord avec son management, Accor lui permettra de conforter sa rentabilité. Grâce à sa position de leader européen et d'acteur important du tourisme mondial, Accor lui permettra également de poursuivre, dans de meilleures conditions, sa stratégie de montée en gamme et son développement.
En établissant ce partenariat stratégique avec le Club méditerranée, Accor, qui exploite sur son parc de 4.000 hôtels 200 établissements dédiés aux loisirs dans 35 pays, confirme sa volonté de jouer un rôle de tout premier plan dans ce secteur de croissance appelé à se structurer davantage à l'avenir. La stratégie de Accor, depuis de nombreuses années, est d'offrir, dans le monde entier, une gamme complète de produits et services aux clientèles d'affaires et de loisir, qui se recoupent souvent.
" Nous avons confiance dans le management du Club Méditerranée et son président qui ont déjà bien engagé le redressement de l'entreprise. Nous allons étudier, avec henri Giscard d'Estaing et ses équipes, concrètement et rapidement, les synergies et toutes les opportunités opérationnelles et commerciales profitables aux deux groupes. Nous favoriserons les échanges d'expériences.
Le rapprochement s'annonce prometteur pour les deux entreprises ”, précise Jean-Marc Espalioux, président du directoire, qui souligne, par ailleurs, " l'image de l'hôtellerie de loisir, qui répond à une demande qui ne peut que s'affirmer, rejaillit favorablement sur celle de l'ensemble des hôtels Accor au moment où ceux-ci veulent s'adapter davantage à l'évolution des goûts de la clientèle non professionnelle, de défense et de week-end ”.