CAN 2004 : un inédit Tunisie-Rwanda en ouverture

Devant le congrès de la CAF, le président de la FIFA, Joseph Platter a fait une importante intervention qui a été d'une grande portée. Lorsque le président de la FIFA, Joeph Blatter est arrivé à la FIFA il y a une trentaine d'années, il était personnellement chargé des programmes de développement se rapportant à l'Afrique.

Dès son arrivée à la présidence de la FIFA, son premier souci était de mettre en application le programme de l'aide financière de la FIFA et lancer le projet Goal, un programme unique au monde qui vise à la solidification des fédérations de football participant au financement de leur siège social, d'un centre technique ou de terrains d'entraînements.

Les premiers bénéficiaires de ce programme ont été les fédérations confrontées aux plus grandes difficultés économiques dont bon nombre font partie du continent africain. 48 fédérations africaines ont bénéficié du programme Goal à ce jour si bien que l'on travaille à une deuxième étape du projet.

Le président de la FIFA a parlé au sujet qui tient à cœur de toute l'Afrique en cette année 2004, vous l'avez deviné, c'est l'organisation de la Coupe du monde 2010 : «le 15 mai 2004 fera date dans l'histoire du football africain : ce jour-là, à Zurich, les membres du Comité Exécutif de la FIFA désigneront l'hôte de la Coupe du monde de la FIFA 2010. On ne sait qui de l'Afrique du Sud, de l'Egypte, de la Libye, du Maroc ou de la Tunisie (dans l'ordre alphabétique va-t-il préciser !) l'emportera mais on connaît déjà le nom d'un vainqueur magistral : l'Afrique !» conclut-il sous un tonnerre d'applaudissements.

Joseph Blatter a tout mis en œuvre pour que le continent africain soit un jour le théâtre de l'évènement phare du football mondial. C'est un président heureux qui ne cache pas sa joie d'être le président si le mandat duquel ce rêve va se réaliser.
Le président de la FIFA entamera dans la foulée un éclaircissement sur le statut du joueur à la veille de la compétition qui réunit à Tunis tous les joueurs africains à l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations.

Selon l'article 15 approuvé à l'unanimité à Doha en octobre dernier : " tout joueur de moins de 18 ans ayant disputé un ou plusieurs matches de compétitions officielles pourle compte d'une sélection nationale a désormais le possibilité d'opter pour une autre sélection nationale, sous réserve de remplir un certain nombre de condition impératives : le joueur n'a pas encore disputé de match international " A " pour l'association dont il relève au moment de la demande, ou encore le joueur possédait déjà la double ou multiple nationalité au moment de sa première entrée en jeu dans un match international d'une compétition officielle de quelle catégorie que ce soit."
Une autre bonne nouvelle, celle de la relance du championnat du monde des clubs.

Cette compétition permet aux clubs de tous les continents de se mesurer au sein d'un même tournoi dont le vainqueur pourra se targuer d'être le champion du monde de la planète au contraire de la Coupe Intercontinentale, épreuve parfaitement respectable mais aujourd'hui "dépassée " ; Cependant elle demeure la seule opportunité en dehors de la Coupe du monde et permettre aux sélections " A " de se rencontrer pour le compte d'une officielle mondiale. En la jouant tous les quatre ans à partir de 2005 elle sera, à coup sûr, une belle épreuve qui rallie tous les suffrages.

L'Afrique demeure le berceau de talent. Le championnat du monde des moins de 17 ans a été gagné par le Nigeria (1985 et 93)le Ghana (1991, 95). Ces mêmes équipes ont été finalistes du Mondial des juniors en 1989 pour le Nigeria et 1993,2003 pour le Ghana. Peut-être ce sera le tour de l'Afrique en 2010 " A la maison " d'être sacrée chez les " A " pourquoi pas ?

Et l'avenir pour le football africain ? les programmes de développement initiés par la FIFA portnet déjà leurs fruits.

Les résultats des équipes nationales des jeunes sont très performantes et les résultats des équipes nationales séniors vont en s'améliorant.