Edith Albaladejo conte à l'Institut français d'Agadir : l'univers magique de «l'enfant d'éléphant»
Edith Albaladejo sera, du 5 au 10 novembre, l'invitée de l'Institut français d'Agadir pour trois représentations scolaires de « l'Enfant d'Eléphant» et une représentation tous publics de «Ta-Kathâ-Tei ». Tout comme dans beaucoup de cultures traditionnell
LE MATIN
01 Novembre 2004
À 14:08
Elle sera présente, le 5 et le 9 novembre à l'Institut français d'Agadir, pour conter au jeune public, l'histoire de « L'enfant d'éléphant ». « Au commencement , il y avait l'enfant d'éléphant, puis le chameau a fait son apparition, et pour finir, le rhinocéros. Tout ça sur le plafond de chez ma grand grand-mère ... Tout ça , parce que mes deux poissons étaient morts et que ma grenouille avait disparu ».
Quelle histoire racontée par Mlle Albaladejo ! Dans les Histoires comme ça , Rudyard Kipling se penche sur l'enfance et dévoile la sienne, maltraitée comme celle de l'enfant d'éléphant, volée comme celle du chameau et de sa bosse, piétinée comme celle du parsi et du rhinocéros, mais il donne aussi quelques clefs pour renverser la violence qui opprime.
« L'enfant d'éléphant » au bout de sa quête apprend à donner des raclées, le chameau malgré sa bosse ne rentre jamais tout à fait dans le rang, le parsi se venge du rhinocéros. Auteur, romancier et poète anglais des court-histoires, Rudyard Kipling (1865-1936) a toujours vanté dans ses écrits littéraires et ses poèmes l'héroïsme des soldats coloniaux britanniques en l'Inde et en Birmanie.
Il était le premier écrivain anglais à recevoir en 1907 le prix Nobel de littérature. Ses travaux plus populaires incluent «Le livre de la jungle» (1894), adapté en 1942 pour le cinéma par Zoltan Korda et André de Toth. La version de dessin animé de Walt Disney a été produite dans les années 60.
Edith Albaladejo donnera également le 10 novembre, un troisième spectacle réservé cette fois-ci au public. Elle narrera l'histoire de «Ta-Kathâ-Tei». Kathâ veut dire histoire, Ta-Tei est une onomatopée rythmique utilisée dans la danse indienne. Ce spectacle met en présence la tradition indienne Kathakali du sud de l'Inde et l'art du conte.
Des légendes indiennes et des contes européens se mêlent aux rythmes et à la gestuelle, de l'oralité à la dévoration des contes sans faim. On y retrouve la grande démone Tataka, issue du Ramayana, épopée mythologique indienne, le Panchatantra (fable de l'Inde), les frères Grimm et quelques randonnées rythmées et dansées.
A noter qu'Edith Albaladejo s'est formée au Kathakali, théâtre dansé du sud de l'Inde et au chant, dans l'académie du Kalamandalam, Kérala, pendant plusieurs années de 1987 à 1993.
Elle a participé régulièrement aux spectacles de la troupe en Inde, avant de développer un processus original de création chorégraphique autour du conte, recherche entre corps, parole et musique.