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La France des régions bascule à gauche

La vague rose a eu, hier, raison de la droite aux élections régionales françaises. Quand bien même, ces dernières n'auraient pas une dimension proprement politique, elles ont servi de test pour mesurer à la fois l'impact de la gauche montante et ce qu'on

Les leaders de la gauche réunie fêtant leur victoire

28 Mars 2004 À 21:09

Cette déroute électorale met la majorité et en particulier le Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, dans une position inconfortable, ouvrant un débat crucial et laissant prévoir un probable changement à la tête du gouvernement et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur et vainqueur à Neuilly.

Au moment où nous imprimions ces lignes, la gauche réunie (Parti socialiste, Parti communistes et Verts ) devait l'emporter au plan national recueillant de 48 à 49 % des voix contre 37 à 37,5 pour la droite et de 12,5 à un peu plus que 14 % au Front national, selon les premières estimations de CSA et de la Sofres.

La gauche détenait hier en fin d'après-midi 20 régions sur 22 en métropole. Mais on estimait aussi que la Corse et les quatre régions outre-mer, allaient passer dans le giron de la gauche.

Selon les premières estimations des instituts de sondage, le taux d'abstention a été en baisse par rapport au premier tour (37,9 %) : il s'est établi à 34,5 % des inscrits selon TNS-SOFRES, à 36,6 % selon le CSA, à 34 % selon l'Institut IPSOS-DELL.

Selon le ministère français de l'Intérieur, le taux de participation à 17 heures hier s'élevait à 51,96 % aux régionales, en hausse par rapport à dimanche dernier (50,88 %), et à 52,64 % aux cantonales, contre 51,34 % le 21 mars.
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