La presse nationale salue la qualification du Maroc

C'est «grâce à leur cran, leur courage et leur combativité» que les Lions ont réussi à retourner une «situation grandement compromise et sont parvenus à s'imposer», ajoute ce dernier.

Sous le titre «le Maroc dans le carré final», le quotidien «Libération» estime qu'«il y a eu la manière, le talent et le suspens» dans le jeu des Lions et que «le Onze national a été véritablement la grande révélation».

«Al-Ahdath Al-Maghribiya» s'intéresse à la joie bruyamment exprimée dans les rues des villes marocaines à la fin du match et attire l'attention sur le fait que, pour la suite, ce sera la troisième fois que le Maroc se trouve face à face avec le Mali depuis l'arrivée de Baddou Zaki à la tête du onze national, les deux précédents n'ayant pas été à l'avantage des Lions, battu par 3-1 à Rabat le 20 novembre 2002 et 1-0 le 19 novembre 2003 à Casablanca. «Al-Ittihad Al-Ichtiraki» estime que ce fut une rencontre «ardue, forte et sensationnelle» où «nous avons frôlé l'élimination» avant que «nos joueurs reviennent de loin et en force».

«Dès le début, les algériens ont fait feu de tout bois dans l'espoir de créer la confusion au sein de l'équipe nationale, ébranler sa confiance en soi et introduire dans le jeu des équations imprévues (...). L'arbitre libyen a failli favoriser, sans le savoir, les facteurs confortant le pari du +Fennec+ Rabeh Saadane», ajoute le journal.

«Al-Alam» titre sur une «grande victoire» et une «qualification méritée» des Lions qui, quand ils le veulent, ne désespèrent ni ne craignent la fuite du temps.
Dans ce match, où les buts marocains ont été obtenus à la manière des «grands maîtres», ajoute le journal, il y avait deux Fennecs : «Saadane, venu avec une stratégie infernale, et Zaki, qui a su la déjouer».

«Assabah» parle de «coup de patte des Lions aux résonances transfrontalières», qui ont fait éclater la joie dans les rues marocaines, notant cependant que «le Maroc a attendu 16 ans pour atteindre les demi-finales».