Fête du Trône 2006

Le Maroc réclame la libération de tous les détenus à Tindouf

Le 5 mars prochain, les premières visites familiales du Maroc vers les camps de Tindouf et à partir de ces derniers vers les provinces du Sud du Royaume, commenceront pour les familles concernées par l'accord signé sous les auspices du HCR. De prime abord

Le groupe de détenus marocains à leur arrivée à Agadir

25 Février 2004 À 20:53

Le Maroc, en revanche, n'a cessé de mener campagne pour que le voile soit levé sur ce kidnapping et pour que soit brisée l'opacité sur un drame sans fin.
Représentant du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), M. Méziane Abou Chanab, a naturellement salué les efforts du Maroc pour faciliter la signature de l'accord et accélérer sa mise en œuvre. "Il s'agit, a-t-il dit, d'une visite motivée par des considérations humanitaires pour des retrouvailles familiales”. Le premier vol, et sans doute le deuxième aussi, seront organisés vers Lâayoune, ensuite Boujdour, Dakhla et Smara.

Sera instituée ensuite une visite hebdomadaire au profit d'un groupe de 15 à 20 personnes. Le gouverneur chargé des relations avec la Minurso, M. Hamid Chabar a indiqué que "toutes les dispositions ont été prises par les autorités marocaines afin de garantir le succès de cette opération et en faire un événement festif permettant aux citoyens marocains venant de Tindouf de respirer l'air de la liberté dans leur pays”.

Le couronnement des efforts de l'ONU et du Maroc depuis plus vingt-cinq ans sera marqué ainsi par la finalisation de cette opération.Le gouvernement marocain, rappelons-le, avait accordé en 1991 à la Minurso toutes les facilités afin de favoriser les contacts et les retrouvailles entre les familles séparées.
Dans le même esprit, notre pays a tout mis en œuvre pour abréger les souffrances de nos compatriotes séquestrés à Tindouf, formulant l'espoir qu'un jour le rapatriement de la totalité de nos frères détenus sera effectif.

Cela dit, le gouvernement marocain s'est félicité du retour à la mère patrie de 100 prisonniers marocains en provenance de Tindouf. Cette libération partielle , due à l'intercession de Qatar, apporte comme le souligne un communiqué du ministère des Affaires étrangères, "une nouvelle preuve que ses auteurs (polisario) persistent à faire fi des obligations reconnues du droit international et des appels du secrétaire général des Nations unies et du Conseil de sécurité pour la libération de tous les prisonniers restants”. Dont acte !






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