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«Le Temps de Tunis» écrit : pour le Maroc, les arguments ne manquent pas cette fois-ci

27 Janvier 2004 À 20:01

L'entraîneur Badou Zaki a fait «un excellent travail» à la tête de la sélection marocaine et en conséquence de quoi les résultats «ne se sont pas fait attendre», estime vendredi le quotidien tunisien «Le Temps».

Sous le titre «Cette fois-ci, les arguments ne manquent pas», le quotidien affirme qu'»aujourd'hui, le peuple marocain peut être fier de sa sélection car celle-ci ne viendra pas en Tunisie pour une pige de figurant; au contraire, elle a de quoi aller très loin dans cette compétition».

Selon «Le Temps», «quand on parle du football au Maroc, on ne peut pas oublier cette génération légendaire de joueurs des années soixante-dix avec à leur tête le légendaire Faras et le non moins illustre Larbi. Ces deux champions, avec le reste de leurs camarades, ont procuré au peuple marocain en 1976, l'une des plus grandes satisfactions sportives (la Coupe d'Afrique des Nations), s'étant hissés sur le toit du continent», a-t-il rappelé.

Depuis cette année-là, le Maroc n'a plus eu la force ni la détermination d'accomplir de nouveau cette performance. La nouvelle génération de joueurs dont dispose aujourd'hui le Royaume du Maroc possède de sérieux atouts qui laissent entendre qu'ils peuvent rivaliser avec les meilleurs», a-t-il poursuivi.

Le quotidien rappelle également que les «Lions de l'Atlas» furent rayonnants au cours des éliminatoires où ils n'ont jamais été inquiétés. Le Gabon, la Guinée Equatoriale et la Sierra Leone ont été surclassés.

Naybet et ses coéquipiers ont inscrit dix buts et n'en ont encaissé aucun. La preuve que l'état de santé du football marocain est très bon depuis l'avènement à la tête de la sélection nationale de l'ancien gardien de but de renommée mondiale, Badou Zaki, a-t-il constaté.

Le contingent sur lequel Zaki va compter est formé essentiellement de joueurs expatriés dont les cartes de visite sont plus riches, indique-t-il, ajoutant que le Maroc a été tiré dans un groupe d'enfer, puisque, pour passer au deuxième tour, il devra prendre le dessus sur des nations comme le Nigéria, l'Afrique du Sud et le Bénin.

La tâche des «Lions de l'Atlas» ne semble pas facile, mais elle n'est pas non plus aussi rebutante qu'on ne le pense, a-t-il conclu.
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