LE MATIN
05 Janvier 2004
À 20:08
L'exemple de Larache n'est pas le seul. On peut citer Bouznika et, plus récemment encore, Khémisset, pour rester dans la région. L'effet sur Bouznika, Larache et même Khémisset est tangible. Malgré la promixité de Casablanca et Rabat, malgré son caractère balnéaire et son écrin de verdure, Bouznika est restée en marge du développement qui caractérise des villes moyennes…Le technopark construit par la CDG doit pouvoir contribuer au développement de la ville de Bouznika.
L'installation de Valéo sur le site est un bon début. Label'Vie aussi y a installé une plateforme. C'est des exemples à suivre et qui le seront certainement. A la différence de Bouznika et de Khémisset qui ne présentent aucun signes extérieurs de richesse ( supermarchés, chaîne de restauration internationale, grandes marques de vêtement ou de chaussure, etc ), le centre ville de Kénitra, au contraire, rayonne pour ainsi dire.
Pour ceux qui n'ont pas visité Kénitra depuis des années, la surprise est de taille. Le Boulevard Mohammed V qui traverse la ville n'a rien à envier à Rabat, Casa, pour ne citer que ces villes voisines. De McDonald's au chausseur Au Derby, les façades de cette grande artère affichent des enseignes qui sont autant de signes extérieurs de richesse d'une ville. L'ouverture d'un supermarché Label'Vie est venue confirmer cette affirmation de Kénitra dans le paysage urbain du pays.
Une autre enseigne de la grande distribution est également annoncée à Kénitra: Assouak Essalam du groupe Chaabi qui n'a pas coupé avec ses origines, car, faut-il le rappeler, le nom de ce groupe est étroitement lié à Kénitra.