Maroc-Angola en éliminatoires des J.O d'Athènes : les Lionceaux condamnés à vaincre
Cet aprè-midi, à 15 h30, à l'ensemble sportif Prince Moulay Abdallah de Rabat, l'équipe nationale olympique rencontre son homologue angolaise dans l'ultime journée du Groupe C. Les chances du Onze national olympique dans la course à la qualification aux J
Le match de la dernière chance
LE MATIN
26 Mars 2004
À 20:04
Des victoires qui paraissent à des années lumières après la défaite du Onze national olympien contre l'Ethiopie à Addis Abeba, grâce à un but de Amine Rbati, le libéro marocain, dans le tout dernier moment de la rencontre.
Alors que l'on s'acheminait vers une qualification quasi sûre, voilà que les évènements jusque-là favorables à notre équipe nationale, font volte-face. Deux faux-pas sous forme de match nul à Kampala face à l'adversaire ougandais et une défaite contre une Ethiopie qui a sérieusement bousculé le Onze national.
Les Ethiopiens doivent leur victoire à une erreur de jugement de notre, pourtant excellent, joueur Amine Rbati qui a détourné une balle de la tête dans les bois de son propre gardien Omar Sharef alors qu'il pouvait facilement l'envoyer ailleurs.
En tous les cas, une victoire aujourd'hui contre l'équipe angolaise, leader de ce groupe, est impérative. Cependant elle reste tributaire du résultat Ouganda- Ethiopie. Car même en cas de victoire du Onze marocain rien ne semble acquis, puisqu'il faut «espérer» une défaite ou un nul de l'Ethiopie face à l'Ouganda.
Les yeux du public marocain seront rivés sur les petits écrans pour Maroc-Angola, mais aura, également, un œil sur le match Ouganda-Ethiopie. Car même en cas de victoire des nôtres, un résultat autre qu'une défaite ou un nul de l'Ethiopie, condamnerait l'équipe nationale olympique et son coach Madih à suivre les rencontres d'Athènes à la maison ! Un coach qui a déclaré : «L'absence de l'équipe nationale des Jeux Olympiques d'Athènes serait injuste pour une formation douée et talentueuse.»
Se sent-il déjà éliminé ? Voilà qui n'est pas fait pour rassurer ! Surtout que certains de nos joueurs-clés ne peuvent être libérés par leurs clubs respectifs à l'image de Allioui, Zaïri et Chemmakh. Madih, cependant, se rattrape et rassure les inconditionnels : «Nous sommes responsables de cet imbroglio et de cette situation embarrassante mais je reste confiant et optimiste», reconnut-il . Le coach national a, tout de même, pensé aux solutions de rechange en faisant appel à d'autres talents marocains.