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Selon la presse tunisienne : la Tunisie a ramené un nul certes précieux

La presse tunisienne paraissant ce lundi estime que l'équipe nationale tunisienne de football a ramené de Rabat un nul précieux (1-1) mais aussi frustrant.

06 Septembre 2004 À 16:10

Revenant sur le match Maroc-Tunisie, disputé samedi à Rabat dans le cadre des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial 2006, les journaux tunisiens soulignent que les champions d'Afrique en titre ne se sont pas laissés impressionner par l'adversaire, l'ambiance et l'enjeu et que le but encaissé à deux minutes de la fin les a empêchés de ramener un succès précieux.
«Un partage qui comble les Marocains dont les prétentions étaient tout autres avant le match et clamaient haut et fort qu'ils allaient avoir leur revanche!», écrit le quotidien
«La Presse».

«C'était sans tenir compte de ce derby qui avait le don de ramener, comme dans toutes les rencontres du genre, cet esprit combatif dont on se prévaut pour ne pas faillir succomber, sans... se battre jusqu'au bout», ajoute-t-il.
Pour le quotidien, «l'enjeu a complètement métamorphosé les Tunisiens, leur rendant par voie de conséquence toute l'aura dont ils se sont parés au lendemain de leur conquête du titre africain». De son coté, le quotidien «Le Temps» met l'accent sur l'apport de Dos Santos et souligne que le «scénario était presque parfait». «Il a suffi d'une seule occasion pour que Santos fasse preuve, encore une fois, de son efficacité», indique-t-il.

L'équipe de Tunisie a prouvé qu'elle n'était pas allée à Rabat pour «bluffer», toutes ses actions étaient étudiées. Pour sa part, l'hebdomadaire «Tunis-Hebdo» indique que l'équipe de Tunisie a ramené de Rabat un bon match nul qui lui permet de garder toutes ses chances en vue de la qualification au Mondial 2006, estimant que l'absence d'un véritable créateur au sein de l'équipe a privé le onze tunisien d'un atout qui aurait pu permettre de gagner trois points.

D'après «Tunis-Hebdo», «ce nul est bon mais énormément frustrant dans la mesure où les Aigles de Carthage ont réussi à mener au score jusqu'à la 86e minute, avant d'encaisser un but stupide sur un coup franc des 35 mètres de Talal El Karkouri, détourné dans les filets de Boumnijel». «Pourtant, et malgré les assauts répétés mais confus et désordonnés d'une équipe marocaine sans idée directrice et s'appuyant uniquement sur les qualités individuelles de son petit lutin Zaïri et l'infériorité numérique des nôtres après l'expulsion de José Clayton, on avait cru que l'on allait tenir jusqu'au bout», ajoute l'hebdomadaire. «Mais le sort en a voulu autrement et il ne pouvait pas d'ailleurs se produire autre chose vu la physionomie de la rencontre et la manière de l'appréhender par le onze national tunisien», poursuit-il.
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