«Peu d'entre nous se sont rendus compte qu'il s'agit d'une fête», souligne Kjell Aleklett, président de l'ASPO, qui poursuit l'analogie en comparant le pétrole à du champagne.
«Après l'apogée de la fête vient le déclin, lorsque nous devons devenir sobres et affronter le fait que la fête se termine», écrit-il dans une contribution à une conférence sur le sujet.
La principale thèse de l'association est que le «pic» de production de pétrole, c'est-à-dire le moment où celle-ci commencera à décliner, est beaucoup plus proche qu'on ne le pense: aux alentours de 2008-2010 pour le pétrole, en 2013 pour le gaz.
Cette date, cruciale,
car elle signifie selon toute probabilité le début d'une ère de cours du pétrole très élevés, est particulièrement difficile à établir en raison du manque de fiabilité des chiffres, et de définitions souvent ambiguës, par exemple de ce qui est en droit d'être appelé «réserves» (il en existe trois types) ou seulement «ressources» (jugées moins sûres).